La première tentative a été la bonne. Ariane 5 ECA a décollé cette nuit à 22 h 59 (heure de Paris) de son pas de tir (ELA 3) du Centre spatial Guyanais. Les deux satellites qu’elle transportait ont rejoint leur orbite de transfert géostationnaire.

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    Avec 6 satellites lancés, sur les 11 mis en orbite depuis le début de l’année, ce 52e lancement d’Ariane 5 conforte la place de numéro un mondial d'Arianespace. Crédits Esa-Cnes-Arianespace / Optique vidéo du CSG

    Avec 6 satellites lancés, sur les 11 mis en orbite depuis le début de l’année, ce 52e lancement d’Ariane 5 conforte la place de numéro un mondial d'Arianespace. Crédits Esa-Cnes-Arianespace / Optique vidéo du CSG

    Le satellite Nilesat201 a été séparé 28 minutes et 46 secondes après le décollage (1.168 kilomètres) et Rascom-QAF1R 4 minutes plus tard à 1.980 kilomètres d'altitude.

    Ces deux satellites de télécommunication ont été construits par Thales Alenia Space autour de la plate-forme Spacebus. Rascom-QAF1R vient en remplacement de Rascom-QAF1 et doit couvrir la totalité du continent africain et ses îles tandis que Nilesat-201 se focalisera sur l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient.

    Pour cette mission, la performance demandée au lanceur était de 7.085 kgkg dont 6.250 kg pour les satellites Nilesat-201 et Rascom-QAF1R. Les paramètres du vol seront connus plus tard dans la journée. Pour ce vol, Arianespace visait une altitude du périgée à 250 kilomètres, une altitude de l'apogéeapogée à 35.919 kilomètres à l'injection et une inclinaison à 2°.

    A noter : Arianespace a utilisé une structure porteuse de charges utiles (Sylda) conçue spécifiquement pour emporter le satellite Rascom QAF 1R qui représente une charge utile basse plus volumineuse. Cette Sylda5 famille K est haute de 7 mètres, soit 60 centimètres de plus que la Sylda5 A classique.