Le soleil, ami ou ennemi ? Certains de ses effets sur la peau sont bénéfiques et d'autres nocifs... Essayons de démêler le vrai du faux sur le soleil et notre peau.
Le bronzage est une mode récente, apparue avec les congés payés. L'effet « bonne mine » et antirachitique du soleil a cependant été suivi au bout de quelques décennies par l'augmentation des cancers de la peau... Alors, quels sont les bienfaits et les méfaits du soleil ? Faut-il s'en méfier ?
Le soleil ami
Les rayons solaires ont à faible dose des effets bénéfiques sur la peau (amélioration de l'humeur, amélioration transitoire de l'acné, synthèse de vitamine D par la peau : effet antirachitique...). Passer un quart heure, avant-bras nus en terrasse le midi, suffit à synthétiser son stock quotidien de vitamine D. La dose est donc faible ! Toujours à petite dose, le soleil permet d'atténuer certaines maladies de peau (psoriasis, vitiligo...). Les dermatologues utilisent ainsi les UV à faible dose dans des cabines pour soigner.
Le soleil ennemi
Le soleil est une énorme usine thermonucléaire qui produit de nombreux rayons dont les UV. Ces derniers accélèrent le vieillissement des cellules de la peau. Si les UVB sont depuis longtemps impliqués dans ces désagréments, on a découvert plus récemment que les UVA, que l'on croyait inoffensifs, ont à peu près les mêmes effets délétères. Les UV sont ainsi responsables de l'accentuation des rides, de taches brunes, de la tendance à avoir de la couperose...
Plus grave encore, les UV pénètrent dans le noyau des cellules cutanées et y créent des mutations génétiques, responsables de cancers de la peau.
Alors, ami ou ennemi ?
Les deux ! Mais la balance penche plus en faveur du soleil ennemi. Qui plus est, les effets bénéfiques ne s'observent qu'à faible dose. Il convient donc de protéger sa peau du soleil, qui l'agresse, en suivant les règles de photoprotection, notamment en été :
- éviter d'exposer les enfants avant 15 ans. L'exposition des enfants de moins de 3 ans devrait, quant à elle, être totalement évitée ;
- éviter le soleil entre 11 et 16 h l'été ;
- privilégier l'ombre ;
- porter des vêtements amples, couvrants, des lunettes et un chapeau à large bord car la meilleure des protections (après l'éviction) est la protection externe par des vêtements. De plus en plus de vêtements de loisirs et de sports ont d'ailleurs un indice de protection solaire ;
- appliquer de la crème solaire d'indice au moins égal à 30 sur les zones non couvertes par les vêtements, une demi-heure avant l'exposition, une demi-heure après le début de l'exposition puis toutes les deux heures et après les bains.
À savoir
Il ne faut pas oublier que le bronzage n'est qu'une réaction de défense de la peau qui, en fonçant, tente d'absorber les UV en superficie pour les empêcher de pénétrer dans les cellules. Cette absorption des UV n'est cependant que très partielle.
Une plage illuminée aux Maldives Sur une île des Maldives se trouve une plage hors du commun. Le jour, rien d’exceptionnel, si on oublie un instant son sable fin et ses eaux turquoises… Mais la nuit, ce sont des millions d’organismes microscopiques qui peuvent venir s’accumuler le long de la rive. De minuscules crustacés baptisés ostracodes, semble-t-il. Ceux-ci possèdent un organe bioluminescent qui fait scintiller l’eau de mer au gré du mouvement des vagues. Un spectacle aux allures surnaturelles mais 100 % naturel ! © veert12, Shutterstock
Une plage australienne comme un refuge de pureté À quelque 900 km au nord de Brisbane (Australie), l’archipel de Whitsundays jouit d’une beauté naturelle à couper le souffle. Et plus encore Whitehaven Beach, comprenez la plage du refuge blanc. Située sur la plus grande des îles de l’archipel, cette plage est réputée être la plus pure du monde. Son sable fin composé à 98 % de silice s’étend sur pas moins de 7 km. Au nord, la marée crée — et recrée — sans cesse des paysages changeants à base de bandes blanches de sable, turquoises d’eau de mer et vert sombre de végétation alentour. Un régal pour les yeux. © John Carnemolla, Shutterstock
Glass beach, la surprenante plage de verre Glass beach est une plage semblable à nulle autre — enfin presque. Ici, à proximité de Fort Bragg en Californie (États-Unis), la pollution humaine offre pour une fois, un spectacle ravissant. Le début de l’histoire incroyable de cette plage remonte à 1949, date à laquelle les habitants du coin choisissent de déverser leurs déchets à cet endroit. Il faudra attendre 1967 pour que cette décharge sauvage soit fermée et que des campagnes de dépollution permettent de lui rendre son aspect de plage. Mais des millions de débris de verre restent au sol. Aujourd’hui, poli par le ressac et la météo, ils attirent de nombreux curieux. © mmatec01, Shutterstock
La plage splendide du lagon bleu d’Ölüdeniz La plage du lagon bleu d’Ölüdeniz (Turquie) — comprenez « mer morte » car aucune vague ne vient la perturber — apparaît régulièrement dans les tops 5 des plus belles plages du monde. Et pour cause : elle offre un panorama à couper le souffle. Tout autour, une vaste forêt de pins et des paysages montagneux. Côté mer, une eau aux reflets tantôt turquoise, tantôt bleu-marine. Et si la plage est ouverte aux touristes, le lagon est classé réserve naturelle nationale. Ainsi certains endroits de ce petit paradis sont interdits au public afin d’en préserver l’état naturel. © muratart, Shutterstock
La Anse Source d’Argent, la plus belle plage du monde En 2016, The Guardian, le quotidien d’information britannique, a élu la plage de la Anse Source d’Argent, sur Digue Island aux Seychelles, plus belle plage du monde. Il est vrai que l’île de La Digue est reconnue pour ses superbes plages. Celle de la Anse Source d’Argent est littéralement à couper le souffle. Un sable blanc, des rochers argentés aux formes étonnantes, une eau cristalline. Et des mouvements de marée et de soleil qui viennent sublimer le tout, chaque jour de manière différente. Le paradis sur Terre… Mais un paradis dont l’accès semble désormais devenu payant et qui pourrait bien être en passe de perdre de son naturel. © Lucky-photographer, Shutterstock
En Corse, la plage splendide de Palombaggia À la pointe sud de la Corse, aux environs de Porto-Vecchio, se trouve la presqu’île de Palombaggio. Sa côte sud-est abrite des plages qui illustrent de nombreuses cartes postales. Une eau turquoise, du sable blanc et fin, des blocs de granit rouge et des pins parasols d’un vert éclatant en bordure. Un paysage splendide. Et encore un peu plus si on lui ajoute le panorama qu’elles offrent sur les six petites îles Cerbicale, des îles classées réserve naturelle. © gevision, Shutterstock
Une plage grecque où l’on aimerait bien s'échouer La plage de Navagio est l’une des plus célèbres de Grèce. Pour la trouver, direction l’extrême nord de l’île ionienne de Zante (Zakynthos). Cette plage de sable fin et entourée de falaises a hérité son nom du naufrage d’un navire de contrebandiers sur son sable fin, voici de nombreuses années. Et son épave est toujours présente. Pour s’y rendre, une seule solution : emprunter le bateau. Une route permet également de jeter un coup d’œil époustouflant du haut des falaises. Si vous êtes adeptes des sensations fortes, sachez qu’on y pratique aussi le base jump ! © Patryk Kosmider, Shutterstock
Sur la côte mexicaine, une plage dédiée à l’amour C’est à Cabo San Lucas, une commune de la côte ouest du Mexique, que se trouve cette plage surnommée plage de l’amour. Ce site, qui est l’un des plus photographiés du Mexique, se situe plus exactement au pied de rochers escarpés définissant la « fin de la Terre ». La plage offre une belle vue sur une arche sculptée dans les rochers (El Arco). L’endroit, qui reste isolé, semble parfait pour une escapade romantique. Mais attention à ne pas vous égarer sur la plage voisine, baptisée… plage du divorce ! © Grey82, Shutterstock
La plage de Legzira a perdu son arche La plage de Legzira apparaît sur toutes les brochures touristiques du Maroc. Située au sud d’Agadir, elle a longtemps offert aux curieux, un spectacle naturel hors du commun : deux arches creusées au cœur de la falaise ocre qui mord ici sur l’Atlantique. Mais en septembre 2016, la plus grandiose de ces arches a été réduite en poussière, ou plutôt en un amas de pierres. La faute à l’érosion naturelle semble penser les spécialistes. Une preuve que la nature peut décider de nous reprendre à tout moment, ce qu’elle nous avait offert ? © Ruslan Kalnitsky, Shutterstock
La beauté sauvage d’une plage de la Nouvelle-Zélande À l’ouest d’Auckland (Nouvelle-Zélande), les paysages ont su rester sauvages. Et les plages qu’on y trouve, comme celle de Muriwai, étalent leur beauté rebelle aux yeux de touristes ébahis. Là, un sable noir comme on en voit rarement. Des sentiers au sommet des falaises offrent une vue panoramique incroyable. On y rencontre même une colonie de fous austraux — ou fous de Bassan —, des oiseaux marins qui nidifient là, de septembre à mars. Ainsi que des surfeurs qui apprécient tout particulièrement ce spot. © Anupam hatui, Shutterstock
La plage Cala des Moro, la magie d’une crique La plage de Cala des Moro se situe dans le sud de Majorque aux Baléares (Espagne), à proximité immédiate de la plage de Cala s’Almunia. Elle est probablement la plus belle plage de l’île. Et la plus petite aussi, ce qui ajoute indéniablement à son charme… quand elle n’est pas totalement bondée ! Mais le paysage vaut indéniablement le détour. Des eaux, du turquoise au bleu profond, des falaises recouvertes de végétation presque tout autour, du sable blanc et aucune construction. Cette crique a réellement quelque chose de magique. © Pawel Kazmierczak, Shutterstock