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    Les fleurs de la pimprenelle se présentent sous la forme d’épis rouges. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    Les fleurs de la pimprenelle se présentent sous la forme d’épis rouges. © Franck Le Driant / FloreAlpes.com

    La pimprenelle est une plante herbacée vivace possédant un épais rhizomerhizome, des feuilles en forme de rosetterosette et une tige ramifiée. Ses fleurs se présentent sous la forme d'épis rouges. Aussi appelée sanguisorbe, la pimprenelle est commune en Europe et en Asie, dans les prairies et les pâturages.

    Son rhizome et ses sommités sont cueillis pour une utilisation en phytothérapie. Ils sont riches en tanins, ce qui leur confère des propriétés astringentes, légèrement antiseptiques et hémostatiques. Ils renferment également des saponines, des flavonoïdes et de la vitamine C.

    La décoction du rhizome de pimprenelle est indiquée contre les catarrhescatarrhes gastrogastro-intestinaux, les diarrhéesdiarrhées, en cas de règles trop abondantes, de troubles urinaires ou de troubles digestifs. Les saponines ont également un effet anti-inflammatoireanti-inflammatoire.

    La Pimprenelle comme antiseptique

    Les sommités sèches, aux propriétés antiseptiques reconnues, servent à la préparation de bains, aux soins de plaies ouvertes, d'éruptions cutanéeséruptions cutanées et d'ulcères. Elles entrent également dans la préparation de gargarismesgargarismes, utilisés en cas d'affection des gencives ou d'anginesangines infectieuses.

    Deux espècesespèces voisines, la petite pimprenelle et la pimprenelle à feuilles étroites, ont des effets moins prononcés. Elles ne sont donc pas récoltées dans un but thérapeutique.

    Sources : 

    • Phytothérapie, la Santé par les plantes, Vidal Éditeur
    • Plantes médicinalesPlantes médicinales, Gründ

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.