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    La guimauve, pour traiter les inflammations de la bouche, comme les abcès dentaires. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    La guimauve, pour traiter les inflammations de la bouche, comme les abcès dentaires. © Franck Le Driant/FloreAlpes.com

    Avant d'être cette pâte souple éventuellement enrobée de chocolat dont on fait des bonbons, la guimauve est... une plante herbacée qui peut atteindre plus d'un mètre de hauteur. Originaire d'Europe, elle s'est acclimatée au continent américain.

    Elle pousse dans les marais ou les zones littorales. Ses feuilles, ovales et dentées, sont groupées en fascicules. Les fleurs quant à elles, sont d'une couleurcouleur blanc rosé. Elles apparaissent l'été venu, et sont regroupées à l'aisselle des feuilles. Connue depuis l'Antiquité, la plante aurait des qualités apaisantes, à tel point que le philosophe grec Théophraste affirmait que la guimauve, préparée en vin sucré, soignait la toux.

    En phytothérapie, la racine de la guimauve serait intéressante à divers titres. Elle se récolte en automneautomne, dès la seconde année de plantation. Après séchage, elle est utilisée en infusion. La racine contient 25 % à 35 % de mucilage, substance à la fois émolliente et anti-inflammatoire. Elle renferme aussi des glucides, de la pectinepectine et des sels minérauxminéraux.

    La guimauve contre l’irritation des muqueuses

    La guimauve apaiserait les toux sèches, irritatives et spasmodiques liées à une laryngite ou une bronchitebronchite. En usage externe, ses vertus adoucissantes en feraient également un véritable produit de beauté pour les peaux sèches ou contre l'acné.

    Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.