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    Les antalgiques non morphiniques (ou non opiacés) représentent le premier palier de la famille des antalgiques. Il s'agit du paracétamol et des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l'aspirine ou l'ibuprofène. Ils sont utilisés lorsque la douleurdouleur est jugée légère à modérée.

    Comment agissent les antalgiques non opiacés ?

    Ils agissent comme des inhibiteurs de la cyclo-oxygénase (COX). Cette enzymeenzyme est responsable de la formation de prostaglandinesprostaglandines, qui elles-mêmes causent la douleur. Ces antalgiques sont dits périphériques car ils agissent au niveau local et non sur la transmission des signaux de la douleur au niveau du cerveau. Plusieurs de ces médicaments sont disponibles sans prescription médicale.

    Des contrindications ou précautions ?

    Les antalgiques non opiacés ne produisent ni dépendance physiquephysique, ni accoutumance. Pour les AINS, les effets secondaires les plus fréquents sont surtout gastriques, des brûlures d'estomacestomac par exemple. C'est pourquoi il est conseillé de les prendre au cours d'un repas. En ce qui concerne le paracétamol, des troubles graves peuvent survenir en cas de surdosage. Il peut en effet devenir toxique pour le foiefoie s'il est pris à trop fortes doses ou s'il est associé à une consommation excessive d'alcoolalcool. La dose maximale à ne jamais dépasser pour un adulte est de 6 grammes par jour en 6 prises espacées de 4 heures chacune. Au-delà, non seulement le paracétamol ne gagne pas en efficacité, mais le risque d'effets secondaires est majeur.

    Sources :

    • Manuel Merck - 4e édition ;
    • Principes de médecine interne, TR Harrison, éd. Flammarion.