La prescription en dénomination commune internationale (DCI) n'est pas encore très répandue en France. Seulement 12,3 % des ordonnances feraient mention de la DCI. Cette pratique présente pourtant de nombreux avantages, pour les médecins comme pour les patients. Pour reconnaître et décrypter la DCI d'un médicament, suivez nos conseils.
La mention de la DCI obligatoire sur les boîtes de médicaments
Selon la législation européenne, l'emballage extérieur et le conditionnement du médicament, comme les blisters (ou plaquettesplaquettes de comprimés et gélulesgélules) doivent obligatoirement faire mention de sa DCI.
D'ailleurs pour la majorité des médicaments génériques, vous trouverez généralement une double indication : la DCI et le nom du laboratoire producteur. Il n'existe pas en France de répertoire des DCI accessible au grand public et exhaustif. Il est aussi primordial que les professionnels de santé soient correctement informés sur cette nomenclature internationale commune.
Comprendre la DCI : à chaque molécule son préfixe ou son suffixe
La DCI est en réalité constituée d'un segment-clé qui détermine sa classe pharmacologique. Ainsi pourrez-vous trouver par exemple, les préfixes et suffixes suivants :
- « -arol » pour les anticoagulantsanticoagulants et les dérivés du dicoumarol ;
- « -cef » pour les antibiotiques dérivés de l'acideacide céphalosporanique ;
- « -grel » ou «-grol » pour les antiagrégants plaquettaires ;
- « -prost » pour les dérivés des prostaglandinesprostaglandines ;
- « -midazone » pour les antifongiquesantifongiques.
Comme le rythme de découverte de nouvelles molécules ne faiblit pas, l'OMSOMS a dû ajouter des sous-segments-clés. Ces derniers permettent de préciser la caractérisation d'un produit. On distingue ainsi les bêtabloquantsbêtabloquants (« -olol- ») des activateurs du plasminogène de type tissulaire (« -téplase- ») ou de type urokinase (« -uplase- »), etc.
Vous voulez en savoir encore davantage ? Par exemple, connaître la maladie ou l'organe concerné ? Là aussi, les sous-segments-clés viennent à votre secours. On distingue ainsi les molécules qui s'attaquent aux maladies bactériennes « -ba(c)- » de celles qui traitent les maladies virales « -vi(r)- » ou des immunomodulateursimmunomodulateurs « -li(m)- ». Ainsi, selon cette codification, la DCI sevirumab désigne-t-elle un anticorps monoclonalmonoclonal (mabmab) à tropisme antiviralantiviral (vir), et de souche humaine (u).
Sources :
- Interview de Jean-Paul Giroud, pharmacologue, 30 mai 2013
- OMS, 8 mars 2013
- La revue Prescrire, 8 mars 2012
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