Selon un classement réalisé par Bloomberg, l'Espagne serait le pays le plus « sain » du monde. Dans ce même classement, la France arrive en douzième position.


au sommaire


    Selon le Bloomberg Healthiest country index, l'Espagne vient de se hisser à la première place du podium des pays les plus « sains » du monde en dépassant l'Italie. Dans ce classement 2019, la France arrive en douzième position. Que veut dire ce classement ? Et surtout, sur quelles données se base-t-il pour hiérarchiser ainsi les pays du monde entier ? 

    Les variables prises en compte

    Pour réaliser ce classement, Bloomberg réalise une soustraction entre un score de santé et un score de pénalités de santé. Le score final est égal au score de santé moins le score de pénalités de santé. Pour le score de santé, les variables prises en compte sont : la mortalité par maladies infectieuses, non transmissibles et blessures, l'espérance de vie et la probabilité de survivre à la naissance, dans l'enfance, dans la jeunesse et à la retraite. Concernant le score de pénalités de santé, les variables prises en compte sont : la prévalence de pathologies comme l'hypertension artérielle, le diabète, les dyslipidémies, le surpoids, l'addiction au tabac et à l'alcool, la malnutrition, la sédentarité et l'état de santé mentale, la couverture vaccinalecouverture vaccinale ainsi que les facteurs environnementaux tels que la pollution de l'air et de l'eau.

    Le classement des 20 premiers pays les plus « sains ». © Bloomberg
    Le classement des 20 premiers pays les plus « sains ». © Bloomberg

    Quelle valeur accorder à ce classement ? 

    Lorsque l'on regarde l'ensemble des variables, on peut accorder du crédit à ce classement. Les pays comme l'Espagne et l'Italie gagnent le plus de points, semble-t-il, grâce à leur alimentation, le régime méditerranéenrégime méditerranéen, qui confère une protection contre les maladies cardiovasculaires. À l'inverse, les pays d'Amérique du Nord sont beaucoup plus mal classés à cause des décès dus à la droguedrogue, aux overdoses et aux suicides. En France, pour gagner des places et prétendre à la course au podium d'un tel classement il faudrait par exemple plus de préventions concernant les maladies non-transmissibles (le Dry January, probablement endigué par les lobbys du vin avec un État français qui a fait la sourde oreille, était l'une de ces préventionspréventions) ainsi qu'un regain de confiance de la population envers les vaccins pour améliorer la couverture vaccinale générale.