Le syndrome de fatigue chronique (SFC), également appelé encéphalomyélite myalgique, se caractérise par une fatigue persistante et inexpliquée qui perdure pendant des mois, voire des années, malgré le repos. Considérée comme une maladie neurologiquemaladie neurologique, elle apparaît souvent de façon soudaine, entraînant une détérioration rapide et importante de la santé. Les symptômessymptômes ne se limitent pas à une grande fatigue mais comprennent aussi des douleursdouleurs articulaires et musculaires, des migraines, un gonflement des glandesglandes lymphatiques, des problèmes gastro-intestinaux et une tension artérielletension artérielle anormale. Plus d'un million d'adultes et d'enfants en sont affectés aux États-Unis, selon les Centres de contrôle et de préventionprévention des maladies (CDCCDC).
Dans le cadre d'une nouvelle étude dont les résultats sont parus dans la revue Radiology, des chercheurs ont effectué des examens d'imagerie par résonancerésonance magnétique (IRMIRM) sur quinze patients, hommes et femmes, atteints de ce syndromesyndrome et sur un groupe témoin de quatorze personnes des deux sexes et du même âge en bonne santé. Ils ont utilisé trois différentes techniques d'IRM pour obtenir une analyse volumétrique permettant de mesurer la taille des différents compartiments du cerveau; pour observer la substance blanchesubstance blanche composée de fibres nerveuses transportant des messages entre les neuronesneurones; pour mesurer le flot sanguin cérébral.
Un biomarqueur pour diagnostiquer un SFC ?
La comparaison des différents résultats a révélé que les personnes souffrant du syndrome de fatigue chronique ont un volumevolume légèrement plus faible de substance blanche. Il existe aussi chez elles une diffusiondiffusion anormale de moléculesmolécules d'eau dans une partie de la substance blanche de l'hémisphère cérébral droit. Enfin, les chercheurs ont constaté chez les sujets souffrant de ce syndrome des anomaliesanomalies dans deux parties du cerveaucerveau qui relient le lobe frontallobe frontal et le lobe temporaltemporal.
« Plus ces deux parties du cerveau sont anormales, à savoir plus épaisses dans leur apparence, plus les symptômes sont sévères », souligne le docteur Michael Zeineh, professeur adjoint de radiologieradiologie à la faculté de médecine de Stanford en Californie (Ouest). Ces résultats permettent d'envisager la disponibilité d'un biomarqueur du syndrome de fatigue chronique qui pourrait aider à le diagnostiquer, estime-t-il.
Bien que cette étude ne porteporte que sur quinze malades, les techniques d'imagerie sont prometteuses comme outil de diagnosticdiagnostic afin d'identifier les personnes souffrant de cette pathologiepathologie, jugent les chercheurs, qui précisent avoir obtenu un taux de détection de 80 %. Outre l'outil diagnostique, des IRM pourraient aussi identifier les mécanismes du cerveau où la maladie affecte le système nerveux centralsystème nerveux central, selon les auteurs. L'hypothèse d'une cause virale est volontiers retenue car une infection est souvent repérée comme facteur de déclenchement, couplée à un dysfonctionnement du système immunitairesystème immunitaire.
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