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    La pauvreté (et sa féminisation) demeure la première cause de mortalité dans le monde : elle est à l'origine de l'absence de vaccinationsvaccinations des bébés, de l'absence d'approvisionnement en eau potable et d'assainissementassainissement, de l'impossibilité de faire appel aux médicaments et services de santé, touchant particulièrement les femmes isolées et marginalisées dans les zones de conflit et de violence.

    L'évolution et la dégradation de l'environnement s'accompagne de risques croissants pour la santé.
    Les changements climatiqueschangements climatiques, l'appauvrissement de la couche d'ozonecouche d'ozone, la diminution de la diversité biologique, la dégradation des écosystèmesécosystèmes et la propagation de polluants organiques résistants sont autant de menaces environnementales qui pèsent globalement sur la santé dans le monde.

    Les changements climatiques auront des effets sur la santé qui commencent à être perceptibles, même si des éléments d'incertitude demeurent.

    Le développement de nombreux vecteurs de transmission des maladies (comme les moustiquesmoustiques, les parasitesparasites, .) sont sensibles aux températures ambiantes et verront leur intensité et portée de transmission s'accroître. L'évolution de la pluviométrie, et consécutivement de la répartition des eaux de surface et de l'humidité aura des effets sur la distribution et la capacité de survie des moustiques. Des maladies telles que la denguedengue, certaines encéphalitesencéphalites et fièvresfièvres tropicales, mais aussi le paludismepaludisme (la malaria tue déjà un million de personnes par an), sont promises à une forte augmentation notamment dans les pays tropicaux.

    L'approvisionnement alimentaire pourrait être fortement modifié, à la fois du fait d'une évolution des répartitions des ressources agricoles, mais aussi du fait d'une fragilisation de la sécurité de la chaîne d'approvisionnement, par l'accélération potentielle du développement de bactériesbactéries et micro-organismesmicro-organismes dans les chaînes de production alimentaire, ceci favorisée par l'augmentation de la température.

    Le risque de catastrophes naturellescatastrophes naturelles s'accroît : la hausse prévue du niveau des mers et l'augmentation prévisible de la fréquence et de l'intensité des évènements météorologiques extrêmes (tornadestornades, typhonstyphons, inondationsinondations, sécheressesécheresse), seront à l'origine de dommages croissants aussi bien sur les établissements humains, les activités économiques, et les vies humaines.

    Ce sont les pauvres qui constituent la population la plus exposée et la plus vulnérable aux effets négatifs du changement climatique, dans les pays du Sud, mais également du Nord : ces populations devront également faire face au cumul des problèmes ci dessus mentionnés. Des territoires entiers y sont dores et déjà exposés.

    En France, une redistribution des pathologiespathologies entre hiverhiver et été devrait s'opérer, accompagnée d'une croissance significative des maladies cardiovasculairesmaladies cardiovasculaires, des affections respiratoires et des intoxications alimentaires en été, compensée en partie, il est vrai, par un recul l'hiver des décès liés au froid.

    La métropolisation et le développement accéléré d'agglomérations urbaines auront également des incidencesincidences en terme de santé publique. La densification de l'habitat et des activités humaines dans les territoires urbains, accompagné parfois de flux migratoires soudains de populations touchées par des crises humanitaires ou sécuritaires, concentre les phénomènes à l'origine d'une détérioration sanitaire : pollution atmosphérique - et insécurité - liée aux transports routiers, nuisancesnuisances sonores, surpeuplement et stressstress, qualité médiocre de l'eau, élimination des déchetsdéchets, risques technologiques et naturels en zones urbanisées. Face à cette concentration d'enjeux, les collectivités peinent à assurer une gestion globale et innovante, ce qui participe d'une cycle auto-créateur de nouvelles crises, de risques technologiques, sanitaires et environnementaux nouveaux.

    La commercialisation de produits nuisibles pour la santé, facilitée par la mondialisation économique soulève un problème croissant : en particulier, l'essor du commerce des denrées alimentaire soulève de manière urgente la question de la sécurité des produits alimentaires (par rapport aux substances chimiques et aux micro-organismes) et les risques de propagation de maladies d'origine alimentaire (ESBESB). L'application des biotechnologiesbiotechnologies au secteur alimentaire suscite des inquiétudes. L'utilisation industrielle de substances toxiques et dangereuses, voire leur intégration dans les produits de consommation courante, la constructionconstruction, sont également susceptibles d'une détérioration sanitaire à long terme (amianteamiante, solvants, ..)

    Le vieillissement de la population mondiale (d'ici à 2025, les personnes de plus de 65 ans représenteront 10 % de la population mondiale et pourrait augmenter jusqu'à 300 % dans certains pays développés), s'accompagnant de nouveaux besoins en terme de soins de maladies chroniques de longue durée et compromettant la viabilité financière des systèmes de santé.