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Tout le monde a entendu parler des (mes)aventures de Nemo, l’adorable poisson-clown des studios Pixar. Et le film d'animation dont il est le héros nous a permis de découvrir que les poissonspoissons de son espèceespèce vivent une belle relation avec les anémones de mer. Les scientifiques, eux, nous précisent que le poisson-clown apprécie que d'autres espèces visitent son anémone. En revanche, il n'aime pas les incursions de membres de son espèce ne faisant pas partie de sa colonie. Lorsque c'est le cas, le poisson-clown dominant de la colonie n'hésite pas à chasser et mordre l'intrus.
Le poisson-clown compte pour préserver son rang
Des chercheurs de l'Institut des sciences et technologies d'Okinawa (Oist, Japon) nous expliquent aujourd'hui dans le Journal of Experimental Biology comment les poissons-clowns (Amphiprion ocellaris)) font pour reconnaître ceux qu'ils considèrent comme leurs ennemis. Tout simplement... en comptant les traits qu'ils ont sur leur corps. Leurs expériences montrent en effet que les poissons sans trait ou avec seulement un trait sont très rarement agressés. Ceux affichant deux traits commencent à être moins bien tolérés. Mais ceux avec trois traits sont toujours violemment attaqués. Peut-être parce que, dans la nature, les poissons-clowns qui portent trois traits sont devenus matures et pourraient constituer une menace pour le poisson alpha de la colonie.
L’habitat du poisson-clown menacé
Rappelons que le poisson-clown vit dans les récifs coralliensrécifs coralliens menacés par les activités humaines. Apprendre qu'il sait probablement compter jusqu'à trois pourrait nous encourager à protéger un peu plus son habitat. Et pourquoi pas tous les autres. Ceux qui abritent peut-être aussi des animaux qui ne demandent qu’à nous surprendre...
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