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    Le volcan Hunga Tonga est entré en éruption il y a un an exactement. Une éruption explosiveéruption explosive d'une violence inouïe. La plus violente depuis celle du Pinatubo (Philippines) en 1991.

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    C’était il y a un an : l’éruption du Hunga Tonga a été la plus importante jamais observée

    Cette éruption volcaniqueéruption volcanique, comme d'autres avant elle, aurait pu avoir un effet atténuateur sur le réchauffement climatique anthropique. En effet, jusqu'à ce qu'elles se dissipent, les particules de dioxyde de soufresoufre que les éruptions volcaniques émettent dans l'atmosphèreatmosphère renvoient la lumièrelumière du soleilsoleil vers l'espace avant qu'elle ne réchauffe la TerreTerre. L'éruption du Pinatubo avait fait baisser la températures moyenne de 0,5 °C.

    Mais le volcanvolcan Hunga Tonga est un volcan sous-marinvolcan sous-marin. Et son éruption a aussi éjecté une quantité sans précédent de vapeur d'eau -- près de 150 millions de tonnes contre moins de 0,5 million de tonnes de dioxyde de soufre. Jusqu'à plusieurs dizaines de kilomètres d'altitude. Le panache le plus élevé jamais observé pour un volcan.

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    L’éruption du Hunga Tonga a envoyé des quantités colossales d’eau dans l’atmosphère

    Or la vapeur d’eau est un gaz à effet de serregaz à effet de serre. C'est pourquoi des chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) se sont intéressés au problème. Leur conclusion : alors que la probabilité de franchir la barre des +1,5 °C de réchauffement climatiqueréchauffement climatique au moins une fois d'ici 2026 était jusqu'alors de l'ordre de 50 % -- dans un scénario de faibles émissionsémissions anthropiques --, elle est désormais passée à 57 %, devenant donc plus probable qu'improbable.

    Écoutez le son de l'éruption du volcan sous-marin. © ESA

    Les scientifiques précisent que si le seuil devait effectivement être dépassé, des travaux supplémentaires pourraient aider à discerner la contribution réelle du volcan Hunga Tonga de celle des émissions anthropiques. Et que franchir ce seuil à cause de l'éruption ne marquerait pas pour autant un échec de l'Accord de Paris. L'impact de l'éruption sur les températures mondiales sera en effet temporaire. Il s'estompera en 5 ou 10 années. Le tout sans conséquence sensible sur les événements météorologiques de type sécheressessécheresses ou inondations.

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