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    Il y a une semaine, se jouait en Norvège un round de plus dans le combat pour l'environnement. Le parlement autorisait « aux acteurs industriels », l'exploration des fonds marins en vue d'une potentielle exploitation minière future. De quoi espérer augmenter considérablement l'offre de minérauxminéraux essentiels à notre transition vers des énergiesénergies plus propres, affirment certains. De quoi, surtout, assurent d'autres, créer des problèmes géopolitiques et détourner l'attention du recyclage des minéraux disponibles existants. Le tout en portant finalement une nouvelle atteinte à notre environnement.

    Le fjord Førde dans lequel la Norvège s’apprête à jeter des millions de tonnes de déchets miniers. © Ximonic, Simo Räsänen, Wikipédia, CC by-sa 2.5
    Le fjord Førde dans lequel la Norvège s’apprête à jeter des millions de tonnes de déchets miniers. © Ximonic, Simo Räsänen, Wikipédia, CC by-sa 2.5

    Un fjord de Norvège transformé en décharge géante

    Presque dans le même temps, un nouveau round semble avoir été perdu par notre Planète. Toujours en Norvège. La justice a en effet déclaré le gouvernement vainqueur aux points devant les ONG. Le trophée ? Une autorisation de déversement de pas moins de 170 millions de tonnes de déchetsdéchets miniers dans le fjordfjord Førde.

    La Norvège reste l'un des trois seuls pays au monde à approuver ainsi le déversement de déchets en mer. Et son gouvernement avance que leur stockage sur terreterre pourrait avoir un impact plus négatif encore.

    La biodiversité du fjord en danger ?

    L'Institut norvégien de recherche marine, consultée par l'administration du pays, a pourtant déconseillé l'opération. Car elle est jugée représenter des risques pour le riche écosystème du fjord Førde, un lieu important de reproduction et de migration pour différents poissonspoissons. Et alors que les déchets doivent être déversés sur une superficie de seulement 4 kilomètres carrés -- ce n'est pas plus de 4 % des fonds du fjord --, les chercheurs craignent que des particules finesparticules fines puissent être entraînées par les courants bien au-delà de ces limites. Avec des conséquences encore inconnues...

    Les ONG ont un mois pour faire appel de cette décision. Mais les ressources financières pourraient leur manquer pour cela.

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