L'Inde a lancé ce matin le satellite d’étude de l’atmosphère Megha-Tropiques. Issu d’une coopération internationale entre l’Inde et la France, ce satellite permettra, pour la première fois, d’étudier le cycle de l’eau atmosphérique et les échanges d’énergie dans les régions tropicales.

au sommaire


    À 11 heures locales ce matin, un lanceurlanceur indien PSLV a décollé du Centre spatial de Sriharikota en Inde et placé le satellite Megha-Tropiques sur une orbiteorbite à 867 km d'altitude avec une inclinaison de 20° par rapport à l'équateur. Une position qui permettra d'obtenir de 3 à 6 observations par jour de chaque point de la zone compris ente 25° N et 25° S.

    Le caractère opérationnel de la mission la rend particulièrement attendue par les populations concernées des régions tropicales. En effet, les données seront utilisées pour enrichir les modèles climatiques et de prévisions météorologiques dès leur réceptionréception.

    Un des instruments de Megha-Tropiques en préparation chez Intespace, à Toulouse. © Cnes/Piraud Hervé, 2009

    Un des instruments de Megha-Tropiques en préparation chez Intespace, à Toulouse. © Cnes/Piraud Hervé, 2009

    Megha-Tropiques a été réalisé par le Cnes et l'Isro (Agence spatiale indienne) dans le cadre d'accords de coopération concernant plusieurs missions et signés en 2004.

    Ce satellite d'une tonne a été construit autour de la plateforme indienne IRS. Il embarque une charge utile comportant quatre instruments, qui fonctionneront simultanément, dédiée à l'amélioration de nos connaissances sur la contribution du cycle de l'eau à la dynamique du climat dans l'atmosphère tropicale.

    Associée à une orbitographieorbitographie particulièrement adaptée à l'étude de ces régions, cette charge utile fournira également des données sur la mesure du bilan d'eau et d'énergieénergie de la région tropicale et du cycle de vie des orages tropicaux.