Le chien. Il est réputé être le meilleur ami d'Homo sapiens. Mais peut-être bientôt pourra-t-on aussi le qualifier de meilleur thérapeute. Parce que des chercheurs viennent encore de le prouver. Passer du temps avec un chien peut, tour à tour, faire baisser notre stress ou améliorer notre concentration.
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Ceux d'entre vous qui partagent leur vie avec un chien ont probablement déjà eu ce sentiment. Que passer du temps avec son compagnon à quatre pattes soulage le stressstress et aide à retrouver un certain bien-être. Des études l'ont déjà montré. Les chiens sont bénéfiques à notre santé mentale. Et ils ont même désormais leurs entrées dans les écoles, les maisons de retraite ou les hôpitaux. Mais des chercheurs de l'université Konkuk (Corée du Sud) ont eu envie d'en savoir plus.
Les chiens aident à la détente et à l’attention
Ils ont voulu préciser quelles activités partagées avec un chien ont le plus d'effets bénéfiques. Dans la revue Plos One, ils expliquent qu'ils ont travaillé sur un petit groupe de 30 participants qu'ils ont mis en contact avec un chien bien dressé. Chaque humain portait des électrodesélectrodes destinées à mesurer son activité cérébrale. Et chacun rendait aussi compte, après coup, de son état émotionnel. Une mesure plus subjective.
Les chercheurs de l’université Konkuk (Corée du Sud) ont enregistré l’activité cérébrale des participants humains à leurs expériences pendant qu’il leur était proposé différentes activités avec un chien. © Yoo et al., 2024, Plos One, CC-BY 4.0
Les chercheurs rapportent avoir enregistré ainsi un état d'éveil détendu lorsque les participants jouaient avec les chiens ou partaient en promenade avec eux. Les activités de toilettage ou de massage, elles, ont donné lieu à un état de concentration accrue. Côté ressenti, les participants ont tous déclaré être moins fatigués, moins déprimésdéprimés et moins stressés après avoir interagi avec le chien. Quel que soit le type d'activité proposée.
Mieux orienter les thérapies à l’aide de chiens
Ce ressenti ne doit pas être pris au pied de la lettre, soulignent les chercheurs. D'autant que les participants étaient des volontaires, amoureux des animaux et possiblement enclin à vanter les effets positifs des moments passés avec un chien. Mais les ondes cérébrales, elles, ne se trompent pas. Et les résultats obtenus pourraient à l'avenir aider à orienter un peu mieux encore les thérapiesthérapies basées sur les chiens, en proposant des activités en fonction des effets souhaités.