La beauté est un critère très subjectif. Une étude britannique a pourtant cherché à déterminer un classement scientifique des plus beaux monuments du monde, en se basant sur le nombre d'or. Et le gagnant est...
[EN VIDÉO] Le mystère de l'alignement des pyramides enfin résolu ? Comment les ingénieurs de l’Égypte antique sont-ils parvenus à aligner avec tant de précision les pyramides de Gizeh le long des quatre points cardinaux ? Un chercheur a peut-être enfin trouvé la réponse.
En matière de beauté, les critères ne sont pas faciles à déterminer. Les goûts varient en fonction des individus, des cultures et des époques. Faut-il rappeller qu'à sa construction, en 1887, la Tour Eiffel était considérée comme hideuse, ou que la Pyramide du Louvre était détestée par l'opinion publique en 1983 avant d'être plébiscitée comme attraction touristique nationale et internationale ?
Le site britannique RoofingMegastore, spécialisé dans les toitures et la construction, a pourtant tenté de classer le style architectural des 100 monuments les plus connus en se basant sur le nombre d’or. Ce chiffre, théorisé par Euclide et représenté par la lettre Phi (φ), correspond à environ 1,61803398875. Il est considéré comme la proportion idéale et harmonieuse en architecture, dans l'art mais aussi en biologie ou même en économie.
Le saviez-vous ?
Le nombre d’or ou « divine proportion » correspond au rapport entre deux longueurs a et b, de telle sorte que a+b/a = a+b. On le retrouve par exemple dans le rectangle d’or, dont le quotient de sa longueur a par sa largeur b est égal au nombre d'or.
Les auteurs du classement ont repéré sur une image de la façade de chaque monument 9 points communs (angles supérieurs et inférieurs gauche et droite, point central, points équidistants autour de la façade...), puis ont comparé les distances entre chaque point avec un logiciel spécialisé. Ils ont ainsi calculé un rapport, lui-même comparé au nombre d'or. Plus ce rapport est proche du nombre d'or, plus le monument est considéré comme « beau ».
Voici le palmarès des 10 premiers monuments en images, et le classement complet des 50 premiers dans le tableau ci-dessous pour découvrir où sont classés les premiers sites français.
1er : cathédrale Saint-Paul (Royaume-Uni)
- Alignement avec le nombre d'or : 72,28 %
- Année de construction : 1710
La cathédrale Saint-Paul à Londres, détruite quatre fois par des incendies au cours de sa vie, fut reconstruite en 1710 par le mathématicien et architecte britannique Christopher Wren en s'inspirant de la basilique Saint-Pierre de Rome, dans l'État de la Cité du Vatican. Elle mélange les styles classique et baroque, et son dôme constitue aujourd'hui une visite incontournable de la capitale britannique.
2e : Marina Bay Sands Hotel (Singapour)
- Alignement avec le nombre d'or : 70,88 %
- Année de construction : 2010
Construit par le Canadien Moshe Safdie, le complexe hôtelier du Marina Bay Sands est constitué de trois tours de 55 étages surmontées par une promenade horizontale d'un hectare comportant un jardin paysager et la plus haute piscine à débordement du monde de 146 mètres. Il accueille un hôtel de 2.561 chambres, un hall d'exposition, un musée en forme de lotus, un théâtre, deux pavillons flottants et un casino.
3e : Abbaye de Westminster (Royaume-Uni)
- Alignement avec le nombre d'or : 70,50 %
- Année de construction : 1745
Achevée en 1745, l'abbaye de Westminster est une grande église abbatiale de style gothique située à Londres. C'est l'un des bâtiments religieux les plus connus du Royaume-Uni, traditionnel lieu de couronnement et d'enterrement des monarques britanniques. Classée au patrimoine mondial de l'Unesco depuis 1987, l'abbaye accueille la sépulture de 3.300 personnes illustres telles que Elisabeth Ire, William Shakespeare, Jane Austen ou Charles Dickens.
4e : Château d'Osaka (Japon)
- Alignement avec le nombre d'or : 70,38 %
- Année de construction : 1583
Le château d'Osaka est l'un des plus célèbres monuments japonais. Initialement construit en granit, le donjon a été plusieurs fois détruit et reconstruit jusqu'à sa dernière version moderne en béton finalisée en 1997 (les remparts et les douves restent toutefois d'origine). Il comporte cinq étages vus de l'extérieur et huit étages à l'intérieur en haut desquels on peut admirer un magnifique panorama sur la ville.
5e : Cathédrale Saint-Basile (Russie)
- Alignement avec le nombre d'or : 69,10 %
- Année de construction : 1561
La cathédrale Saint-Basile, située sur la place rouge à Moscou, est l'un des symboles culturels les plus connus de Russie. Initialement construit en bois sur ordre d'Ivan le Terrible, l'édifice fut incendié, puis rénové au XVIe siècle avec des briques rouges et les clochers à bulbes que l'on connaît aujourd'hui. La cathédrale fut à nouveau menacée de destruction par Staline en 1920 avant d'être classée au patrimoine mondial de l'Unesco en 1990.
6e : Casa Milà (Espagne)
- Alignement avec le nombre d'or : 68,64 %
- Année de construction : 1912
La Casa Milà, surnommée La Pedrera (« carrière » en catalan), est le dernier chantier civil d'Antoni Gaudí, commencé en 1906, achevé en 1912. Cette œuvre de style moderne fut l'un des premiers lieux de l’ère industrielle à entrer au patrimoine mondial de l'Unesco en 1984. Une des curiosités du bâtiment est qu'il ne comporte aucun mur porteur, toute la structure s'appuyant sur des colonnes.
7e : Cathédrale de Florence (Italie)
- Alignement avec le nombre d'or : 67,52 %
- Année de construction : 1436
Commencée en 1296 dans un style gothique, la construction de la cathédrale de Florence s'est achevée en 1436 avec quelques ajouts de style romain. La basilique est l'une des plus grandes églises d'Italie, et son dôme en briques, œuvre du célèbre artiste florentin Filippo Brunelleschi, fut l'un des plus grands de la planète avec ses 45 mètres de diamètre et ses 100 mètres de haut.
8e : Taj Mahal (Inde)
- Alignement avec le nombre d'or : 67,45 %
- Année de construction : 1653
Classé comme l'une des sept merveilles modernes du monde, le Taj Mahal a été commandé à l'origine par l'empereur moghol Shah Jahan en 1632 pour abriter la tombe de son épouse favorite. Considéré comme le plus grand joyau architectural de l'art indo-islamique, le bâtiment est dessiné selon un plan parfaitement symétrique, conçu pour faire ressortir la symétrie bilatérale par rapport à un axe central sur lequel sont disposés les principaux éléments.
9e : Maison dansante (République tchèque)
- Alignement avec le nombre d'or : 66,87 %
- Année de construction : 1996
Même si son harmonie ne saute pas aux yeux avec sa forme tordue, le Dancing House, à Prague, est un exemple d'architecture déconstructiviste, composé 99 panneaux de béton de formes et de dimensions différentes. Œuvre conjointe de l'architecte tchèque Vlado Milunić et de l'Américano-Canadien Frank Gehry, il représente un couple dansant en analogie avec le yang masculin et le yin féminin qui s'équilibrent ensemble.
10e : Château de Neuschwanstein (Allemagne)
- Alignement avec le nombre d'or : 63,10 %
- Année de construction : 1886
Commandé par le roi Louis II de Bavière, qui l'a payé sur sa fortune personnelle, le château de Neuschwanstein est l'un des symboles de la Bavière. Érigé avec de la brique recouverte de pierre calcaire, il a servi d'inspiration au château de la Belle au bois dormant à Disneyland. Ce splendide château accueille plus de 1,5 million de visiteurs par an.
Le classement des 50 plus beaux monuments au monde
La Sagrada Familia, le temple parfait d’Antoni Gaudi La Sagrada Familia — un projet initialement commandé à un autre architecte — est probablement l’œuvre d’Antoni Gaudi la plus connue de Barcelone. Ce dernier l’imaginait d’ailleurs comme « le temple parfait ». Il envisageait la construction de cinq nefs, d’une croisée, d’une abside, d’un déambulatoire extérieur, de trois façades et de dix-huit tours.En 2005, la Sagrada Familia a été classée au Patrimoine mondial de l’Unesco. Mais si sa construction a débuté en 1882 — fin 1883 en ce qui concerne Gaudi —, elle reste toujours inachevée. Elle pourrait bien enfin l’être en 2026, pour la commémoration du centenaire de la mort de l’architecte. Elle deviendrait alors la construction la plus élevée de Barcelone et ni plus ni moins que l’église la plus haute du monde.À savoir : la Sagrada Familia est ce que l’on appelle un temple expiatoire. Les travaux de sa construction sont exclusivement financés par l’aumône. © Patrice_Audet, CC0, Domaine public
La mythique salamandre du parc Güell Le parc Güell est une autre œuvre de Gaudi qui figure depuis 1984 au Patrimoine mondial de l’Unesco. Une autre œuvre inachevée aussi, en quelque sorte. Car le projet de départ, posé sur la colline sud de Barcelone, ne devait comporter pas moins de 60 maisons et qu’il n’en a finalement été construites que 4 dans ce parc qui n’en reste pas moins magnifique.C’est dès le portail passé que l’on peut voir des escaliers avec des îlots-fontaine au centre. La troisième de ces fontaines se présente sous la forme d’une salamandre de près de deux mètres et demi de long et toute décorée de mosaïques. La véritable icône du parc. © David, Flickr, CC by-NC 2.0
Les puits de lumière de la Casa Mila Pour la conception de la Casa Mila, Antoni Gaudi se serait inspiré de l’aspect des falaises. C’est pourquoi la résidence est parfois surnommée « La perdrera », la carrière, en espagnol. Après sa construction, entre 1906 et 1910, le bâtiment a d’ailleurs été menacé de destruction tant sa forme était peu conventionnelle. Mais la Casa Mila figure depuis 1984 au Patrimoine mondial de l’Unesco.La Casa Mila possède notamment l’une des terrasses les plus iconiques de Barcelone. Une terrasse toute en courbes construite autour de deux magnifiques puits de lumière qui permettent de distribuer les rayons du soleil vers les cours intérieures. © TVictor Wong, Flickr, CC by-NC 2.0
Au cœur de la Casa Batllo La Casa Batllo, construite entre 1904 et 1906, est l’un des symboles du mouvement moderniste. Sa façade est considérée comme l’une des plus originales jamais conçues par Antoni Gaudi. L’édifice figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.Son intérieur est comme une œuvre d’art, inspiré d’un monde fantastique. Le résultat de collaborations avec plusieurs artisans de l’époque pour le travail du bois, des vitraux ou encore des carrelages. À l’étage noble, par exemple, d’immenses baies vitrées et de majestueuses portes aux formes organiques.En octobre 2020, la Casa Batllo a fermé ses portes aux visiteurs pour une durée indéterminée. Une décision qui fait suite à des actes de vandalisme. © Kah-Wai Lin, Flickr, CC by-NC 2.0
La Sagrada Familia retrace l’histoire de la foi La construction de la Sagrada Familia a commencé à Barcelone en 1882, dirigée alors par un architecte du nom de Francisco de Paula Villar. Mais le projet a été repris dès fin 1883 par Antoni Gaudi. Et elle constitue sans doute aujourd’hui l’œuvre la plus connue de l’architecte moderniste.Gaudi consacra 43 années de sa vie à ce projet. Probablement le plus complexe et le plus ambitieux de tous. Et il n’a construit d’abord que la façade dite de la Naissance et ses quatre tours. Son objectif : présenter la vie de Jésus et l’histoire de la foi. Ainsi, les tours sont consacrées à des personnages importants de la Bible, des apôtres, des évangélistes et bien sûr, la Vierge et Jésus-Christ lui-même pour la plus haute d’entre elles. © CCPAPA, CC0, Public Domain
Le lumineux patio de la Casa Batllo La Casa Batllo a été construite entre 1904 et 1906 comme un symbole du mouvement moderniste. Elle figure sur la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco.Alors que le projet initial prévoyait une démolition du bâtiment existant, Antoni Gaudi a préféré le rénover. Pour que la lumière naturelle puisse arriver dans toutes les pièces de la demeure, il a ainsi créé un second patio en plus de celui existant. Et pour que la distribution de la lumière soit uniforme, il a choisi différents tons de carrelages : bleu plus foncé en haut, plus clair en bas. Les fenêtres également, sont plus grandes au fur et à mesure que l’on descend. Pour permettre à plus de lumière de pénétrer dans les pièces. © Trey Ratcliff, Flickr, CC by-NC 2.0
Le somptueux hall du Palais Güell Le Palais Güell a été conçu par Antoni Gaudi pour s’intégrer sur un terrain relativement exigu du centre-ville de Barcelone. Sa construction s’est achevée en 1891 et il est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1984.L’extérieur austère du Palais Güell contraste avec son intérieur somptueux. Un intérieur construit autour d’un hall central couronné d’un dôme parabolique qui éclaire l’espace grâce à de petites ouvertures, mais surtout, grâce à un bel oculus central.L’endroit a notamment accueilli des concerts extraordinaires durant lesquels la musique semblait venir de partout avec des tuyaux d’orgues installés au dernier étage, des chanteurs juste en dessous, l’orchestre encore plus bas et les auditeurs au niveau de la salle, avec les claviers d’orgues. © JohnPickenPhoto, Flickr, CC by-NC 2.0
Le Caprice de Gaudi, une œuvre de jeunesse Le Caprice de Gaudi, c’est en fait une maison de vacances, la Villa Quijano, construite par l’architecte moderniste dans sa jeunesse, entre 1883 et 1995, du côté de Comillas, dans le nord de l’Espagne. L’une de ses rares œuvres hors de la Catalogne. Une demeure d’inspiration orientale devenue l’un des édifices les plus emblématiques de la petite ville côtière.Le Caprice de Gaudi est construit en forme de U, autour d’un jardin d’hiver. Et l’ordre des pièces a été imaginé en fonction de la trajectoire du soleil. Les pièces plutôt occupées le matin sont exposées au sud et celles occupées l’après-midi le sont à l’ouest. Pour échapper à la chaleur espagnole de l’été, certainement pièces sont intentionnellement orientées au nord. © Elena Martinez Chacon, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 ES
La Casa Amatller et la Casa Batllo, deux œuvres côte à côte La Casa Amatller et la Casa Batllo sont deux des trois bâtiments les plus importants d’un célèbre pâté de maisons de Barcelone nommé « manzana de la discordia ». Deux bâtiments côte à côte et conçus par Antoni Gaudi. Ou plutôt, réarrangés par le célèbre architecte moderniste.La Casa Amatller, qui ressemble à un petit palais, n’est en fait autre qu’un immeuble d’appartements de type gothique urbain. Une impression encore accentuée par les délicats volets du balcon de l’appartement principal.La façade de la Casa Batllo se découpe en trois parties : une partie haute rappelant le dos d’un dragon avec des morceaux de céramique en forme d’écailles, une partie centrale comme inspirée par la mer et une partie inférieure faisant un peu penser à une immense bouche ouverte. © Bernard Gagnon, Wikimedia Commons, GFDL
Un dragon mythique Eusebi Güell est connu pour avoir été l’un des principaux mécènes d’Antoni Gaudi. Et c’est pour le pavillon Güell, une « maison de campagne » de l’industriel, que l’architecte imagina cette incroyable grille en fer forgé en forme de dragon avec des yeux de verre.Le dragon en question est en réalité Ladon, le dragon chargé par Héra de surveiller les pommes d’or du Jardin des Hespérides et vaincu par Hercule. La position prise par le dragon correspond à la position des étoiles de la constellation du Serpent en laquelle la légende raconte que Ladon fut converti pour… le vol d’oranges. © SBA73, Wikipedia, CC by-sa 2.0
La crypte de la colonie Güell : magique ! La crypte de la colonie Güell est une autre œuvre inachevée de Gaudi. La construction de ce qui devait devenir une majestueuse église, à quelques kilomètres de Barcelone, a en effet été arrêtée lorsque Eusedi Güell est tombé malade, en 1914. Elle n’en demeure pas moins une œuvre joliment complexe.Sur les vitraux, des dessins abstraits en forme de croix qui se fondent avec le cadre irrégulier en fer des fenêtres. Et c’est pour donner cette impression de dialogue avec l’espace et la nature que Gaudi a choisi des couleurs terreuses et des formes naturelles. Le tout pour un résultat presque magique. © Maria Rosa Ferre, Wikimedia Commons, CC by-SA 2.0
Au parc Guëll, un viaduc parfait Le parc Guëll, édifié entre 1900 et 1914, est l’une des œuvres d’Antoni Gaudi qui figure au patrimoine mondial de l’Unesco. Et tout autour du parc, l’architecte a érigé trois viaducs assez larges pour que des voitures puissent y passer.Le viaduc dit de Carob est de style baroque et comporte des formes de vagues. Beaucoup d’architectes qui l’ont étudié le qualifient de viaduc parfait parce que tout le poids est parfaitement réparti sur les colonnes inclinées. Les voûtes sont faites de pierres non dégrossies. Et sur la partie supérieure, des pots de fleurs ornés de végétation. © Smarri, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0 ES
La coupole centrale de la Sagrada Familia Œuvre la plus connue d’Antoni Gaudi, la Sagrada Familia reste encore inachevée. Une œuvre monumentale conçue par l’architecte moderniste en imitant la nature. Les piliers de la nef centrale, par exemple, sont construits comme des arbres. Les colonnes sont inclinées et ramifiées.Mais l’édifice porte également une grande signification religieuse voulue par Gaudi. Ainsi, la coupole de l’abside est couverte d’une mosaïque représentant les habits de Dieu couvrant la voûte céleste. Et depuis le triforium supérieur de l’abside tombent sept rayons de lumière qui symbolisent l’Esprit saint.Gaudi lui-même a défini le ciborium surmonté de la tour de Jésus ainsi : « Le ciborium est l’exaltation du temple. Il a une vie extérieure, il doit donner la lumière de l’autel ; puisque la croisée est le lieu le plus sombre du temple, au-dessus de lui il doit y avoir le couronnement de l’édifice pour accentuer sa forme pyramidale ». La voûte du ciborium centrale s’élève aujourd’hui à 65 mètres. © Poniol60, Wikimedia Commons, CC by-sa 3.0
La Casa Batllo : la maison des bâillements La façade de la Casa Batllo, construite entre 1904 et 1906, est considérée comme l’une des plus originales jamais conçues par Antoni Gaudi. Elle donne l’impression d’une surface ondulée, comme la mer. Et lorsque la lumière s’y pose, des scintillements lui donnent presque vie.Vues de plus loin, les grandes fenêtres présentées ici font penser à une bouche grande ouverte, aux lèvres de pierre. Peut-être en train de bâiller. Ce qui lui vaut d’ailleurs le surnom de Casa dels badalis, comprenez, maison des bâillements. Et devant ces fenêtres, de fines colonnes en forme d’os dont les décorations florales pourraient ressembler aux articulations. © Hilde Skj¯lberg, Flickr, CC by-NC 2.0