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Grâce à la technologie solaire, en plein boom, la production d’électricité connaît des progrès significatifs. Maisons individuelles, bâtiments industriels, collectivités en profitent déjà. Et ce n’est qu’un début.
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Grâce à la technologie solaire, en plein boom, la production d’électricité connaît des progrès significatifs. Maisons individuelles, bâtiments industriels, collectivités en profitent déjà. Et ce n’est qu’un début.
Comment stocker l'électricité produite afin de la distribuer en fonction des besoins ? Plusieurs pistes sont explorées. Parmi elles, l'énergie « cinétique potentielle » et le stockage chimique.
L'énergie « cinétique potentielle » consiste à utiliser une force dynamique, celle de l'eau en premier lieu, pour la transformer via un alternateur en électricité. EDF l'emploie déjà pour stocker une partie de l'électricité provenant des centrales nucléaires, peu évidentes à stopper rapidement la nuit (voir photo ci-dessous). Le principe est le suivant. L'énergie produite sert à pomper l'eau (vive ou stockée naturellement) pour la diriger vers des lacs ou des réservoirs de barrage situés en altitude. On peut ensuite la « redescendre » à la demande pour la distribution, en mettant à profit sa vitesse. Cependant, compte tenu des volumes exigés à l'échelle d'une seule localité, cette solution ne peut être que ponctuelle. Il faut en effet faire chuter 3,6 tonnes d'eau d'une hauteur de 100 mètres pour obtenir 1 kWh d'énergie cinétique.
Autre possibilité, le stockage chimique. La technologie des batteries est encore loin de donner satisfaction dans une perspective d'utilisation généralisée. Les performances actuelles sont bien trop faibles au regard du coût, financier et environnemental, de la fabrication. La « biomasse », qui utilise le potentiel des matières naturelles (agricoles, forestières...), est infiniment plus prometteuse. Les applications en cours, suivies de près par l'Union européenne, donnent de bons résultats. De même que l'éolien et, surtout, la géothermie, devenue en quelques décennies la quatrième source de production électrique dans le monde à partir d'énergies renouvelables.
Pour en revenir au solaire, deux grands procédés de valorisation, écologiques et très rentables, cohabitent dans le monde : la thermodynamique et le photovoltaïque. Ils se distinguent nettement l'un de l'autre au plan technologique et pratique.