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    Si on vous dit « Spotify », les premiers mots auxquels vous pensez sont sûrement « musique » et « application mobile ». Pourtant, saviez-vous que, depuis 2019, le géant suédois sert de plateforme de blanchiment d'argentargent à des gangs ? La méthode est simple, mais redoutable : les réseaux criminels utilisent de l'argent « sale » issu d'activités illégales ou criminelles pour acheter des bitcoins, réputés intraçables. Cette monnaie numériquenumérique leur permet de payer des professionnels pour générer de faux streams d'artistes liés à ces réseaux. Comprenez : ils augmentent artificiellement le nombre d'écoutes de certains artistes via des faux comptes créés par des humains ou des IAIA. Les morceaux sont ainsi davantage mis en avant sur la plateforme, puis écoutés par les vrais auditeurs.

    Une étroite collaboration entre criminels et artistes

    Ces « vraies » écoutes génèrent de l'argent propre, participant au blanchiment des royalties que les artistes et les réseaux criminels se partagent ensuite. Une pratique venue tout droit de Suède, où la guerre des gangs fait ragerage. Si SpotifySpotify a assuré tout faire pour lutter contre les faux streams, le Centre national de la musique, qui a publié un rapport sur le sujet en janvier dernier, a appelé les plateformes à davantage de transparencetransparence afin de mieux lutter contre le phénomène.

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