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    Même si le ministère de la Santé assure que le risque d'être infecté par le Covid-19Covid-19 en touchant des pièces de monnaie ou des billets de banque est « très faible », il est en théorie toujours possible que les espècesespèces aient été infectées par des gouttelettes respiratoires. Dans ce cas, mieux vaut privilégier les petites pièces de monnaie pour faire ses courses, indique une nouvelle étude présentée lors du Congrès européen de microbiologie clinique et des maladies infectieuses (ECCMID). Une équipe de chercheurs allemands a volontairement infecté des pièces (5 centimes, 50 centimes et 1 euro) ainsi qu'un billet de 5 euros avec des bactériesbactéries Enterococcus faecium ou staphylocoque doréstaphylocoque doré, et mesuré la quantité de pathogènespathogènes restant sur la monnaie immédiatement après et au bout de 24 heures.

    Résultat : la quantité de bactéries sur les pièces a diminué de 98,7 % à 99 % après une journée, alors qu'elle n'a quasiment pas changé sur le billet. La raison invoquée par les chercheurs est que les pièces en euro contiennent au minimum 75 % de cuivrecuivre, dont l'action anti-microbienne est reconnue. Les billets, à l'inverse, sont fabriqués en fibre de coton. Plusieurs études ont déjà montré que le Sars-Cov-2Sars-Cov-2 ne résiste que 4 heures sur une surface en cuivre contre plusieurs jours sur le plastiqueplastique ou l'acieracier. Au Chili, pays gros producteur de cuivre, plusieurs entreprises commercialisent d'ailleurs des masques contenant des nanoparticulesnanoparticules de cuivre afin d'accroître leur efficacité.

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