Le cholestérol est une molécule essentielle à l'organisme. Dans le sang, il est transporté grâce à deux types de lipoprotéines : les LDL, pour le « mauvais cholestérol » et les HDL, pour le « bon cholestérol ».
Dans le cas des LDL (low-density lipoprotein), le cholestérol est accompagné par l'apoprotéine B. La lipoprotéine est de taille plus importante que pour les HDL. Les LDL-cholestérol sont soupçonnés de favoriser l'athérosclérose : un taux élevé de LDL-cholestérol serait néfaste, d'où le terme de « mauvais cholestérol ».
Les LDL-cholestérol sont éliminés par le foie, qui les reconnaît grâce à un récepteur membranaire appelé LDL récepteur. Lorsque des LDL-cholestérol se fixent sur leurs récepteurs, les lipoprotéines sont internalisées grâce à la formation d'une vésicule. Puis l'apoprotéine B est dégradée dans la vésicule. Le cholestérol libéré peut servir à la fabrication de molécules utiles à l'organisme. Chez certaines personnes, le nombre de LDL récepteurs est insuffisant. Dans ce cas, le taux de LDL-cholestérol sanguin augmente : c'est ce qui peut arriver dans le cas des hypercholestérolémies familiales.
Quel taux de LDL ?
Si vous n'avez aucun facteur de risque, votre taux de LDL ne doit pas dépasser 2,2 g/l. Mais hélas, trois fois hélas, impossible que cela dure toute la vie ! Passé 50 ans ou 60 ans pour une femme, c'est-à-dire avec un facteur de risque, la barre descend à 1,9 g/l. Avec deux facteurs, le seuil maximum est fixé à 1,6 g/l. Trois facteurs de risque ou plus, le maximum est de 1,3 g/l. Et enfin pour les patients à haut risque, c'est-à-dire ceux ayant déjà eu une maladie cardio-vasculaire ou un diabète avec deux facteurs de risque ou une atteinte rénale, le plafond est désormais fixé à 1 g/l !