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    Plus d'un Français sur deux avait des anticorpsanticorps anti-SARS-Cov-2SARS-Cov-2 à la mi-juin, que ce soit après avoir été infecté ou vacciné, d'après une étude de Santé publique France, de l'Institut Pasteur et de l'AnsesAnses. Entre le 7 et le 13 juin, la séroprévalence s'élevait ainsi à 52,4 % dans la population française contre à peine 13,7 % en février dernier. Elle atteignait même 79,5 % chez les plus de 80 ans et 60,1 % en Ile-de-France. Cette progression spectaculaire est, d'une part, liée à la troisième vaguevague de contaminationscontaminations en avril, mais surtout aux campagnes de vaccinationvaccination : le 15 juin, 46 % de la population avait reçu au moins une dose de vaccinvaccin et 25 % était totalement vaccinée.

    Prévalence des anticorps anti-SARS-Cov-2 par classe d’âge. Source : Santé Publique France, Institut Pasteur, Anses
    Prévalence des anticorps anti-SARS-Cov-2 par classe d’âge. Source : Santé Publique France, Institut Pasteur, Anses

    « Ces résultats seront prochainement affinés par de nouvelles analyses mais suggèrent d'ores et déjà un gain d'immunitéimmunité important dans la population française, en lien avec la vaccination, avec des séroprévalences très supérieures à celles observées lors des vagues épidémiques précédentes », observe Santé publique France. Contrairement aux vagues précédentes, où le virusvirus circulait majoritairement chez les personnes jeunes (qui avaient donc plus d'anticorps), la séroprévalance est donc maintenant plus élevée chez les catégories les plus âgées, prioritaires à la vaccination.

    La séroprévalence était en revanche beaucoup plus faible dans les départements et régions d'outre-mer, avec une proportion de personnes ayant des anticorps anti-SARS-Cov-2 de 30,7 % en Guadeloupe et 21,4 % en Martinique mi-juin, ce qui explique la sévère reprise de l'épidémieépidémie ces derniers mois dans ces territoires.

    Les données de séroprévalence sont basées sur l'analyse de tubes issus de prises de sang en laboratoire, tirés au sort par sexe, tranche d'âge et par région pour être représentatif de la population française. On détecte ainsi la présence ou non d'anticorps anti-SARS-CoV-2, ces derniers témoignant d'une immunité conférée par une contamination passée ou par la vaccination. À noter toutefois qu'il est possible de conserver une immunité tout en ayant un niveau d’anticorps indétectable.

     

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