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    Les boulangers s'y étaient engagés, l'objectif a été atteint : la teneur moyenne en sel dans les pains est aujourd'hui de 1,34 g/100 g, en baisse de 20 % par rapport à 2015, rapporte le Ministère de l'Agriculture. Le but initial ? Ne pas dépasser le seuil de 1,5 g de sel/100 g. Et pour cause : le pain est l'aliment qui contribue le plus à l'apport en sel des Français. Il représente 20 % de leur dose quotidienne ! L’Anses déplore d'ailleurs que notre consommation soit « bien supérieure aux recommandations de santé publique » qui sont, selon l'OMS, l'Organisation mondiale de la santéOrganisation mondiale de la santé, de ne pas dépasser les 5 g de sel/jour chez un adulte. Les respecter contribuerait à « faire baisser la tension artérielletension artérielle et le risque de maladie cardiovasculairemaladie cardiovasculaire, d'accident vasculaire cérébralaccident vasculaire cérébral et d'infarctus du myocardeinfarctus du myocarde ».

    Derrière le pain, la charcuterie, le fromage, la pizza, les sauces et les condiments viennent compléter la liste des aliments les plus salés. Il est donc, hélas, recommandé de limiter la consommation de ces aliments, mais aussi l'ajout de sel à nos plats ! Quant aux boulangers, ils ont désormais un nouveau défi : atteindre, en octobre 2023, une teneur maximale de 1,4 g de sel/100 g pour les pains courants, 1,3 g de sel/100 g pour les pains complets ou céréalescéréales et 1,2 g de sel/100 g pour les pains de mie.

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