En conditions normalesconditions normales, on observe chez la mouche des pics d'activité à l'aubeaube et au crépuscule. Les travaux publiés cette semaine dans la revue Nature par l'équipe de François Rouyer, directeur de recherche Inserm, à l'Institut de Neurobiologie Alfred Fessard (CNRS) montrent que ces deux pics d'activité sont contrôlés par deux horloges situées dans deux groupes neuronaux différents bien identifiés. Ces résultats suggèrent que la drosophiledrosophile, modèle d'étude incontournable de nombreuses fonctions physiologiques et comportementales, pourrait fournir une fois de plus des éléments de réponse, préalables à une meilleure connaissance du contrôle des rythmes biologiques chez les mammifères.
De nombreux comportements (vision, olfactionolfaction, vigilance, sommeilsommeil) pré sentent un rythme circadien, sous la dépendance d'une « horloge » située dans le cerveaucerveau, synchronesynchrone avec l'alternance des jours et des nuits. Cette horloge intrinsèque prépare l'organisme aux changements environnementaux. Elle anticipe les transitions jour-nuit et nuit-jour en agissant sur la sécrétionsécrétion d'hormoneshormones, la température du corps, etc. Ce qui peut prendre plusieurs heures...
Au cours des cycles normaux d'alternance entre jours et nuits, la mouche présente une activité bimodale. Au moment de l'aube et du crépusculecrépuscule, l'environnement (température ambiante, taux d'humidité) est plus propice à de nombreuses activité s dont le vol, l'éclosion, etc. L'observation de ces deux pics d'activité et de leurs déplacements selon les saisonssaisons (plus tôt le matin et plus tard le soir en été quand les jours rallongent par exemple) suggère l'existence de deux oscillateurs. Chez les rongeursrongeurs, des expériences réalisées dans des conditions particulières de lumièrelumière mettent en évidence l'existence de deux rythmes avec des périodes différentes. Ces expériences ont poussé les spécialistes à formuler dans les années 70 l'hypothèse de l'existence d'une horloge possédant deux oscillateurs distincts, un oscillateur matinal, et un oscillateur réglant l'activité du soir.
Grâce à des expériences fondées sur l'étude de constructionsconstructions génétiques différentes, François Rouyer et ses collaborateurs concluent aujourd'hui que les deux périodes d'activité observées chez la mouche, sont régies chacune par des groupes de cellules distinctes, les groupes de neuronesneurones ventro-latéraux et dorso-latéraux. En géné rant des mouches qui possèdent l'oscillateur du matin ou l'oscillateur du soir, ils font ainsi la preuve que chaque période d' activité est gouvernée par son propre « oscillateur » circadien. Reste maintenant à comprendre comment ces oscillateurs perçoivent la lumière et communiquent entre eux et avec le reste du réseau de neurones impliqués dans le contrôle des rythmes.
Ces recherches devraient apporter des éléments supplé mentaires de compréhension des mécanismes en jeu chez les mammifèresmammifères. Chez le rongeur, déjà, des expériences d'electrophysiologie réalisées sur le noyau suprachiasmatiquenoyau suprachiasmatique (siège de l'horloge chez les mammifères) suggèrent l'existence d'une horloge complexe composée de deux oscillateurs couplés. Comme chez la mouche, il semble donc qu'un oscillateur du matin et un oscillateur du soir assurent de concert les fonctions circadiennes du cerveau.
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