Le parasite Toxoplasma gondii est connu pour diminuer la peur des félins chez l’animal infecté (par exemple, un rongeur) afin que celui-ci puisse être dévoré par un chat, un lynx, un lion... Lesquels sont les organismes cibles. Mais une étude vient contredire ce dogme : le « parasite des chats » diminuerait en réalité l'anxiété globale et l'aversion au risque.
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Le parasiteparasite Toxoplasma gondii est un manipulateur. Il fait partie des parasites intracellulaires obligatoires, ce qui signifie qu'il a nécessairement besoin de vivre à l'intérieur des cellules d'un organisme hôtehôte, notamment pour se nourrir. Il a la spécificité de ne pouvoir se reproduire que dans les cellules des félinsfélins.
Pour y parvenir, l'agent de la toxoplasmosetoxoplasmose a développé un stratagème infaillible : il infecte les proies des félidés (mais peut infecter l'ensemble des mammifères homéothermes) et leur retourne le cerveaucerveau pour qu'ils n'aient plus peur de leurs propres prédateurs et se fassent dévorer. Le sournois parasite atteint sa cible où il prolifère paisiblement. Par la suite, il se retrouve dans les déjections des félins, souillant l'herbe fraîche dont se nourrissent les proies. Et le cycle recommence.

Toxoplasma gondii ne ciblerait pas la peur des félins
Une étude parue dans la revue Cell vient d'ajouter une nuance à ce mécanisme bien rôdé. T. gondii ne se concentrerait pas sur la peur des félins, mais diminuerait l'anxiété globale de son hôte ainsi que l'aversion envers une large gamme de dangers dont les prédateurs. Il rendrait également l'individu infecté plus curieux, stimulant son comportement « explorateur ». Les souris infectées ont, par exemple, été attirées par l'urine de lynx, de cochon, de renard... Sans distinction.
Par ailleurs, les chercheurs ont découvert une corrélation positive entre l'intensité des changements comportementaux et l'inflammationinflammation neurologique causée par l'infection. « Ce n'est pas un simple système marche-arrêt. À l'avenir, le niveau d'infection chronique devrait donc toujours être pris en compte lors de l'étude des effets de T. gondii sur son hôte », explique Ivan Rodriguez, un des auteurs de l'étude.
La compréhension du mécanisme d'action de T. gondii est essentielle pour la médecine puisque près d'un tiers de l'humanité serait infectée par la toxoplasmose. Cette maladie, contractée durant la grossesse, peut aboutir à la mort du fœtusfœtus. Elle est également dangereuse pour les personnes immunodéprimées, à l'instar des personnes ayant contracté le sida. La toxoplasmose est un facteur de risquefacteur de risque de la schizophrénieschizophrénie, de la maladie de Parkinsonmaladie de Parkinson, des troubles de la bipolarité, entre autres.
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