Un essai clinique de phase 2 a évalué l’intérêt de la pratique de la pleine conscience (méditation, yoga, etc.) pour l’adoption d’un régime alimentaire bon pour le cœur. Cette méthode pourrait s’intégrer dans un plan de soins incluant l’activité physique et les médicaments hypertenseurs.
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Selon un rapport récent de l'Organisation mondiale de la SantéOrganisation mondiale de la Santé, l’hypertension artérielle (une cause majeure de maladies cardiovasculaires) est le facteur de risque le plus important de décès prématuré dans le monde. Or, la pression artériellepression artérielle peut être améliorée par une meilleure hygiène de vie, y compris par l'activité physiquephysique et l'alimentation. Un programme d'entraînement à la pleine conscience peut-il faciliter l'adhésion au régime Dash (Dietary Approaches to Stop HypertensionHypertension) ? Il s'agit d'un plan d'alimentation équilibré et sain pour le cœur, riche en fruits, légumes, céréalescéréales entières et produits laitiers faibles en gras. Malgré son efficacité, l'adhésion au régime Dash est généralement faible.
Un essai clinique randomisé de 201 participants semble aller dans ce sens. Ces personnes qui avaient de l'hypertension ont participé à un « programme de réduction de la pression artérielle » basé sur la pleine conscience. Les résultats publiés dans Jama Network Open montrent que, par rapport aux témoins, les participants du groupe de test ont amélioré leurs scores sur les mesures de la conscience de soi et l'adhésion au régime Dash.
Une nouvelle façon d’adopter un régime
Après six mois, le groupe de pleine conscience a montré une amélioration de 0,34 point dans le score de régime Dash. Cet effet peut être interprété comme si un participant passait d'une consommation de légumes approchant des niveaux recommandés (2 à 3 portions) à des niveaux recommandés (au moins 4 portions).
L'auteur principal de l'étude Eric B. Loucks tente d'expliquer ces résultats. « L'amélioration de notre conscience de soi, de la façon dont les différents aliments nous font sentir, de la façon dont notre corps se sent en général, ainsi que de nos pensées, de nos émotions et de nos sensations physiques autour d'une alimentation saine et malsaine, peut influencer les choix alimentaires ».