Un nouvel essai clinique de phase 3 a montré de bons résultats pour augmenter les chances de survie des patients atteints d’un cancer du poumon métastatique. Davantage de patients seront inclus dans le prochain essai prévu en début d’année prochaine.


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    Une start-upstart-up nantaise a développé un vaccin thérapeutique baptisé « Tedopi » qui montre des résultats encourageants pour les patients souffrant d'un cancer du poumon résistant avec métastases. D'ordinaire, on administre un vaccin dit « prophylactique » avant de tomber malade. Ce nouveau vaccin thérapeutique combat la maladie déjà présente, en conservant la même technique que le vaccin habituel.

    Cet essai clinique de phase 3 compare le vaccin à une chimiothérapie habituellement administrée chez des malades atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC), le plus courant des cancers du poumoncancers du poumon. La revue Annals of Oncology rapporte que le vaccin à l'étude a réduit de 41 % le risque de décès à un an chez les patients.

    Des résultats qui restent modestes

    Pour l'étude, 118 participants venus de neuf pays européens ont reçu une injection toutes les trois semaines et à six reprises du nouveau traitement, puis les injections se sont espacées. Après la prise du produit, les patients vaccinés vivent au-delà de 11,1 mois pour la moitié d'entre eux contre 7,5 mois pour le groupe contrôle. De plus, les patients vaccinés présentaient moins d'effets secondaires que ceux traités par chimiothérapie (11,4 % contre 35,1 %).

    « Cette étude, menée chez des patients en résistancerésistance secondaire à l'immunothérapieimmunothérapie, comparait Tedopi® en monothérapie au traitement standard par chimiothérapie par docetaxel ou pemetrexed, précise le professeur Benjamin Besse de l'Institut Gustave-Roussy de Villejuif. La poursuite de l'évaluation de Tedopi® est pleinement justifiée en deuxième ligne de traitement du CPNPC avancé ou métastatiquemétastatique afin de pouvoir proposer ce vaccin contre le cancer à des patients en échec difficiles à traiter, dont les besoins médicaux sont importants. » Un nouvel essai de phase 3 sur davantage de patients devrait commencer en début d'année prochaine.