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Trois années que cela durait. Un schéma météorologique inhabituellement durable.

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Un triple La Niña en prévision et ce n’est pas une bonne nouvelle

Mais cette fois ça y est. Le phénomène La Niña est officiellement terminé. Les experts du climat du monde entier s’accordent à le dire.

Pour rappel, c’est sans doute à ce triple La Niña que l’Australie doit la gravité des précipitations qu’elle a connues en 2022. Sydney a connu son année la plus humide jamais enregistrée. Avec un record de 2 577 millimètres de pluie. Le précédent record datait de 1950. Il était de 2 244 millimètres de pluie sur l’année.

Avec l’augmentation de la température de surface du côté oriental de l’océan Pacifique, l’oscillation australe (Enso) est désormais entrée dans une phase neutre qui devrait durer quelques mois. C’en est fini de cet interminable La Niña.

 

 

Mais déjà, le Bureau australien de météorologie publie une « alerte El Niño », estimant que les chances qu’un tel phénomène se développe d’ici la fin de l’été sont aujourd’hui de 50 %. Il faudra encore deux ou trois mois aux scientifiques pour affiner leurs prévisions.

Ce qui est d’ores et déjà certain, c’est qu’avec le déclenchement d'un phénomène El Niño — et son effet globalement réchauffant —, le risque est de voir les températures moyennes à la surface de notre Terre monter encore un peu plus. Le service national britannique de météorologie prévoit, dans ce cas, une année 2023 plus chaude que l’année 2022. Année 2022 qui était elle-même, rappelons-le, l’année La Niña — avec son effet globalement rafraichissant — la plus chaude jamais enregistrée !