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Au dernier bilan, plus de 100 personnes ont perdu la vie dans les incendies qui ont ravagé Maui dans l'archipelarchipel d'Hawaï (États-Unis). En cause, notamment, des conditions météométéo défavorables.
Et, assurent aujourd'hui des scientifiques, une problématique sur laquelle ils attiraient l'attention au moins depuis 2018 : des plantes non indigènesindigènes qui, depuis la fermeture des plantations de canne à sucre et d'ananasananas, ont littéralement envahi les lieux.
Des plantes résistantes à la sécheresse, mais pas aux incendies
Ces broussailles ont été importées d'Afrique par des éleveurs européens qui cherchaient des plantes résistantes à la sécheresse. Sauf que celles qui ont été choisies, comme l'herbe de Guinée, se sont montrées particulièrement opportunistes. Résultat, on en trouve désormais jusque sur les bords de routes et entre les maisons. Et pendant la saisonsaison sèche, elles deviennent hautement inflammables.
En 2018, un incendie sur l'île avait déjà détruit plus de 20 maisons. Les zones touchées étaient à 85 % recouvertes de ces broussailles non indigènes. Les experts avaient alors prévenu que ces herbes -- qui en plus, aiment repousser sur les terresterres incendiées -- pourraient alimenter de futurs incendies plus dévastateurs...
Éviter que Maui redevienne une poudrière
En 2021, le comté de Maui avait appelé à freiner la propagation de ces arbustes. Les spécialistes proposent désormais de rendre des terres à l'agricultureagriculture. Et de ramener des moutons, des bovins ou des chèvres au pâturage pour qu'ils puissent contrôler la pousse de ces herbes indésirables.
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