Composant central de nos smartphones, l’écran est constamment exposé aux aléas du quotidien. Pourtant, au prix où certains terminaux sont vendus, on peut s’étonner de la vitesse à laquelle le verre se raye. Mais ça n’est pas forcément une mauvaise nouvelle pour sa résistance sur le long terme.


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    Les smartphones ressemblent de plus en plus à des objets de luxe. Autrefois réservé au haut de gamme, l'emploi de matériaux comme le verre ou l'aluminiumaluminium s'est généralisé. Mais regardez autour de vous, dans les transports ou dans la rue, et constatez le nombre d'écrans fracturés que vous croisez.

    Évidemment, utiliser un objet dont la majeure partie est composée de verre, parfois même des deux côtés, c'est s'exposer à ce genre de dommage en cas de chute inopinée sur un trottoir ou un carrelage.

    Rayure ou casse : il faut choisir !

    Un constat s'impose pourtant sur les toutes dernières générations de smartphones, notamment haut de gamme : sans même les transporter dans une poche à côté de ses clés, ils se rayent très facilement. Et en même temps, les constructeurs vantent leur durabilitédurabilité. Alors, y a-t-il une certaine malhonnêteté dans ces déclarations ?

    Pas forcément. En fait, il faut comprendre que le verre est un matériaumatériau à double tranchant, sans jeu de mots. On peut privilégier sa résistancerésistance aux rayures ou le rendre plus souple et moins sujet à la casse, des qualités que l'on retrouve dans le verre trempéverre trempé. Les deux, en revanche, sont difficiles à atteindre et les fabricants du verre des smartphones doivent proposer le meilleur compromis.

    Image du site Futura Sciences

    Les smartphones modernes sont plus résistants aux chocs... mais pas dans toutes les conditions. © Consumer Reports

    Pour ajouter une variable à l'équationéquation déjà compliquée, les constructeurs réclament à leurs fournisseurs, notamment Corning et son GorillaGorilla Glass, des matériaux de plus en plus fins et légers. Cette demande les a poussés à faire des choix, et à privilégier plutôt la résistance aux chocs, une priorité pour les utilisateurs. Les générations actuelles de Gorilla Glass, de l'aveu même du fabricant, ont plutôt régressé sur la résistance aux rayures.

    En revanche, des smartphones comme l'iPhone XR, le OnePlus 6T ou le LG G7 ThinQ ont peut-être plus de chance de survivre à leur rencontre avec le carrelagecarrelage. Du moins dans des conditions idéales : de nombreux « crash tests » sont arrivés à bout des modèles récents, des plus sérieux comme Consumer Reports (l'équivalent américain de l'UFC-Que Choisir) aux plus loufoques qui s'amusent à tester la réaction d'un téléphone à l'assaut d'un sabre japonais.

    Et les deux, c’est possible ?

    Il y a tout de même une lueur d'espoir pour trouver un compromis plus acceptable. Toujours du côté de Corning, le Gorilla Glass SR+, utilisé notamment pour la SamsungSamsung Galaxy Watch, offre visiblement la résistance qui a fait la réputation du fabricant, tout en garantissant une protection contre les rayures se rapprochant davantage du cristal de saphir qui est une référence en la matièrematière. Le procédé semble néanmoins complexe à mettre en œuvre à grande échelle. Le salut viendra-t-il des écrans pliables ?