Tu as le goût du défi, de l’innovation et tu aimerais améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes ? Découvre vite le métier d’ingénieur R&D dans le secteur de la qualité de l’air, et apporte un vent de nouveauté dans notre vie quotidienne.


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    L'ingénieur Recherche et Développementingénieur Recherche et Développement (R&D) est chargé de la conception d'un produit innovant ou de l'amélioration d'un produit ou service déjà existant. Grâce à ses connaissances techniques et organisationnelles, l'ingénieur R&D secteur qualité de l'airair va tout d'abord analyser et préparer le projet, en identifiant les contraintes techniques ou environnementales et en désignant les outils nécessaires à la conception du produit.

    Une fois le projet préparé, l'ingénieur recherche et développement passe à la conception et au développement du produit ou du service en travaillant avec l'équipe projet sur les phases d'expérimentations, de paramétrage et de protection juridique du nouveau produit.

    Une fois le produit conçu, l'ingénieur Recherche et Développement qualité de l'air procédera à toute une série de tests pour identifier les éventuels problèmes de fonctionnement et tester le nouveau produit dans différentes situations ou conditions avant de procéder à sa validation.

    Une fois le produit testé et les anomaliesanomalies identifiées, l'ingénieur R&D sera chargé d'apporter des corrections et des améliorations avant la mise en production et le lancement officiel du produit sur le marché. L'ingénieur recherche et développement est donc un véritable chef de projet qui va intervenir à toutes les étapes d'un projet d’innovation, de sa conception à sa commercialisation.

    Les principales compétences et qualités à avoir

    Le métier d'ingénieur Recherche et Développement fait appel à de nombreuses qualités et compétences :

    • avoir une grande maîtrise de la gestion de projet ;    
    • grande aisance avec l'informatique et les logicielslogiciels professionnels ; 
    • avoir des connaissances en électronique ;
    • avoir une bonne compréhension ou une curiosité pour les principes chimiques ;
    • avoir une parfaite connaissance de son marché et de son secteur d'activité ;     
    • savoir mener une veille concurrentielle, technologique et économique ;     
    • maîtriser le cadre légal et réglementaire de son périmètre d'activité ;     
    • faire preuve de curiosité intellectuelle ;   
    • avoir des capacités d'analyse et d'adaptation ;    
    • être bon communicant et avoir un bon relationnel ;    
    • savoir travailler en équipe ;     
    • parler anglais couramment ;     
    • avoir le goût du challenge et de la découverte ;     
    • être rigoureux et organisé.

    Le saviez-vous ?

    Comment devenir ingénieur Recherche et Développement ?

    Un niveau bac + 5 minimum est nécessaire pour accéder au métier d’ingénieur R&D. Voici le parcours possible :

    • Bac général Scientifique ou avec spécialités scientifiques ;
    • CPGE : classe préparatoire aux grandes écoles, préparant aux concours d’entrée d’une école d’ingénieur ;
    • école d’ingénieur généraliste ou spécialisée : ESME Sudria, Sup’Biotech, EPITA, IPSA, ICAM, UniLaSalle, ITECH…
    • master 2 professionnel ou recherche ;
    • doctorat.

    Formation

    En savoir plus sur les formations de l'ESME Sudria pour devenir ingénieur R&D

    Pour lutter contre la pollution intérieur, les ingénieurs R&D qualité de l'air développent des produits permettant de mesurer la qualité de l'air à l'intérieur de nos maisons. © Maridav, Adobe Stock
    Pour lutter contre la pollution intérieur, les ingénieurs R&D qualité de l'air développent des produits permettant de mesurer la qualité de l'air à l'intérieur de nos maisons. © Maridav, Adobe Stock

    Les conditions de travail

    L'ingénieur R&D secteur qualité de l'air travaille au sein d'une équipe de recherche et développement dans une start-upstart-up ou une entreprise publique ou privée. Travaillant en équipe, il peut être amené à se déplacer pour aller voir un client ou participer à des salons et conférences pour promouvoir ses innovations. Ses horaires de travail sont intenses mais réguliers. Une bonne résistancerésistance au stressstress est recommandée car les enjeux économiques peuvent être très importants, notamment dans un secteur d'activité très concurrentiel.

    Le salaire d’un ingénieur Recherche et Développement Qualité de l’air

    En tant que débutant, un ingénieur R&D qualité de l'air gagne un salaire mensuel compris entre 2.250 et 2.800 euros brut, en fonction de son diplôme, de son entreprise et de son lieu d'activité. Un jeune cadre touchera une rémunération brute mensuelle comprise entre 2.900 et 4.000 euros. Un ingénieur R&D senior pourra toucher quant à lui un salaire situé autour des 6.000 euros brut par mois, en fonction de son entreprise et de son secteur d'activité.

    Les perspectives d’évolution d’un ingénieur R&D

    Un ingénieur R&D qualité de l'air peut évoluer vers un poste de consultant en management de l'innovation, de chef de projet recherche et développement, d'ingénieur brevets ou encore de chef de produit technique.

    Entreprises qui emploient des ingénieurs R&D

    De plus en plus de sociétés ouvrent un département Recherche et Développement. Secteur public, start-up, entreprises privées, tout le monde est concerné. Même constat dans tous les secteurs d'activité : environnement, informatique, numériquenumérique, télécommunications, aéronautique, automobileautomobile, pharmacie, agroalimentaire, agricultureagriculture...

    3 questions à Yann Poisson, ingénieur R&D chez Nanosense, ancien élève de l'ESME Sudria

    On sait que la pollution de l'air intérieur est bien plus importante et nocive que la pollution extérieure. En quoi les ingénieurs R&D peuvent-ils nous aider dans notre vie quotidienne ?
    En tant qu'ingénieur R&D, notre mission est de faire de notre mieux pour tirer des innovations et progrès mondiaux, de quoi concevoir des produits plus efficaces, plus précis, moins énergivores, plus intelligents, plus connectés, plus abordables, etc.. Tout ça pour toujours mieux mesurer, évaluer mais surtout améliorer l'impact de la qualité de l'air. Dans mon cas, on parle de qualité de l'air intérieur et on mesure donc ce qu'il se passe dans les bâtiments où nous passons le plus clair de notre temps. 
    Comme le temps d'exposition à des polluants est tout aussi important que la quantité à laquelle on est exposé, il est primordial de comprendre ce qu'il se passe dans les espaces clos dans lesquels nous passons près de 90% de notre temps.

    Yann Poisson, ingénieur R&D chez Nanosense
    Yann Poisson, ingénieur R&D chez Nanosense

    La qualité de l'air devient un enjeu sociétal et sanitaire majeur pourtant il semble que la prise de conscience tarde à venir, aussi bien de la part des particuliers que des responsables politiques... Comment déclencher cette prise de conscience et faire bouger les choses ?
    C'est un combat de tous les jours ! Nous nous sommes regroupés en filières professionnelles et nous nous appuyons sur des associations de citoyens éclairées. La parole des médecins est de plus en plus difficile à ignorer et peu à peu, la prise de conscience atteint les politiques, malheureusement encore coincés dans leur immobilisme légendaire... 
    Le problème c'est que nous avons l'impression de sortir à peine d'une période d'obscurantisme, quand on se rend compte qu'il y a encore des personnes qui doutent que notre planète est polluée par l'activité Humaine. Cette prise de conscience était la première à passer. Maintenant de plus en plus de monde se pose des questions et se rend compte que toute cette pollution extérieure pénètre dans nos bâtiments et vient s'ajouter à tous les polluants qui y sont déjà présents. 
    La qualité de l'air intérieur peut être pire qu'à l'extérieur, que nous polluons déjà beaucoup. Cette vérité commence à se démocratiser et nous avons de moins en moins d'étonnés quand nous tenons ce discours, ça montre que les choses changent ! Mais à quelle vitessevitesse ? Si nous avions pris conscience de ces problèmes plus tôt et amélioré nos systèmes de ventilationventilation existants ou généralisé la mesure de la qualité de l'air, de nombreuses contagions auraient pu être évitées et la lutte contre le virus aurait été bien plus simple. Sans parler des 67 000 morts prématurées chaque année dues principalement aux particules finesparticules fines (résidus de combustioncombustion comme le trafic, le chauffage ou l'industrie) qui pénètrent notre organisme, ainsi que des 8% d'asthmatiques en constante augmentation. Il est grand temps de changer les choses ! 

    Quels vont être les métiers et innovations de demain dans la qualité de l'air et quels partenariats les universités doivent-elles nouer pour mettre sur le marché des jeunes formés et compétents ?
    Il est primordial que les universités ou écoles se rapprochent des acteurs de l'industrie et une fois encore, les associations professionnelles en sont un très bon moyen. 
    Nous n'en sommes qu'au début des prises de conscience sur ces sujets, ce qui fait de la qualité de l'air ou de la transition écologique des secteurs d'avenir et des marchés en croissance. Qui dit croissance dit besoin exponentiel de talents pour développer les filières.
    Nous avons besoin de chimistes, de chercheurs pour faire avancer les sujets de fonds mais surtout d'ingénieurs pour mettre en applicationapplication toutes les solutions qui existent déjà, et d'entrepreneurs pour relever les défis de demain et piloter les navires jusque là. 
    C'est toutes les industries qui doivent se transformer pour prendre en compte tous les aspects de ces changements. En effet sur des sujets transverses comme ceux-ci c'est la prise de conscience générale qui permet de mettre en place des politiques d'amélioration au travers de toutes les industries.
    Des acteurs souvent négligés par les écoles pour améliorer leur positionnement et les programmes sont leurs Associations d'anciens élèves. En effet, ce sont des étudiants qui sont entrés dans la vie active et qui sont capables d'en retranscrire la réalité ou les besoins par rapport à la formation qu'ils ont eu. Ils sont effectivement très bien placés pour faire des partenariats entre les écoles dont ils sont proches et l'industrie dans laquelle ils évoluent. 
    C'est pour cela que j'ai rejoins l'AIESME (Association des Ingénieurs de l'ESME Sudria), en en faisant mon deuxième combat pour l'investissement associatif, afin d'aider les jeunes à trouver leur place dans ce monde "sauvage".

    Fiche métier réalisée en partenariat avec Ionis Group.

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