Adepte du rendement et de la qualité ? Le métier d’ingénieur bioproduction te tend les bras ! Chargé de concevoir des plans de production et de livrer des produits conformes, l’ingénieur bioproduction travaille en équipe, dans le respect des procédures et des spécificités de fabrication. 
 


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    Le métier d'ingénieur bioproduction, appelé aussi ingénieur bioprocédés, consiste à développer de nouveaux produits, à maîtriser la production et améliorer des procédés déjà existants, que ce soit d'un point de vue économique, technique, environnemental ou énergétique. Qu'il exerce dans le domaine de la chimiechimie, de l'environnement ou encore de l'énergieénergie, l'ingénieur bioproduction conçoit, met en œuvre, suit et optimise des procédés de fabrication. Afin d'optimiser les bioprocédés, l'ingénieur bioproduction réalise des études de faisabilité pour analyser et identifier les meilleurs bioprocédés à mettre en place. Il cherche à optimiser les coûts tout en respectant les normes environnementales et les normes de sécurité en vigueur.

    Pour cela, l'ingénieur bioproduction va dégager des axes d'amélioration et définir les besoins nécessaires pour les mettre en œuvre et permettre leur exploitation. Il doit également anticiper les éventuels problèmes et anomaliesanomalies en mettant en place des mesures de sécurité et de préventionprévention, en contrôlant le bon fonctionnement des machines et en s'assurant du bon approvisionnement en matièresmatières premières. Il veille à l'organisation des tâches, au respect des différentes normes ainsi que des délais.

    Le saviez-vous ?

    Comment devenir ingénieur bioproduction ?

    Pour devenir ingénieur bioproduction, un niveau bac + 5 minimum est nécessaire :

    • école d’ingénieurs spécialisée : Sup’Biotech Paris, parcours Bio-production & Qualité, parcours Recherche & Développement ;
    • école d’ingénieurs : diplôme en gestion de production, en génie des procédés et bio-procédés, en biologie, en chimie, en génie biologique, en agrosciences…
    • master 2 sciences des procédés des agroressources, master 2 en biotechnologies, master 2 en chimie avec spécialisation en génie des procédés...

      Formation

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      Les principales compétences et qualités à avoir

      Le métier d'ingénieur bioproduction nécessite différents savoir-faire et savoir-être :

      • maîtriser les technologies de pointe ;   
      • avoir des compétences très étendues en génie des procédés et bioprocédés ;     
      • savoir faire face aux imprévus ;     
      • maîtriser la gestion de projet ;     
      • aimer le travail en équipe ;     
      • avoir des compétences managériales ;     
      • connaître les normes et réglementation en vigueur ;     
      • avoir un bon relationnel ;
      • être bon communicant ;    
      • maîtriser l'anglais.
      L'ingénieur production en biotechnologies est expert en bioprocédés et maîtrise les technologies de pointe. © Sup'Biotech.
      L'ingénieur production en biotechnologies est expert en bioprocédés et maîtrise les technologies de pointe. © Sup'Biotech.

      Les conditions de travail

      L'ingénieur bioproduction travaille en équipe et en mode projet. Il exerce au sein de sa société avec des horaires de bureaux classiques. Il doit assurer une double casquette de chercheur et d'entrepreneur.

        Le salaire d’un ingénieur bioproduction

        Le salaire d'un ingénieur débutant se situe entre 1.800 et 2.500 euros brut par mois. Cela va essentiellement dépendre de son secteur et lieu d'activité. Avec de l'expérience, sa rémunération pourra se situer entre 3.000 et 5.000 euros brut mensuel, toujours en fonction de son poste et de son entreprise.

        Les perspectives d’évolution d’un ingénieur bioproduction

        Un ingénieur bioproduction peut évoluer vers des postes de responsable de production, de responsable d'atelier, de responsable industrialisation ou encore de responsable de service bureau d'études.

        Entreprises qui emploient des ingénieurs bioproduction

        • grandes entreprises ;
        • sociétés d'ingénierie ;
        • PME ou start-upstart-up ;
        • organismes de recherches (CEA, CNRS...).

        3 questions à Axelle Redon, ingénieure méthode production en fabrication chez Nestlé, ancienne étudiante de Sup’Biotech  

        Pourquoi votre formation suivie à Sup’Biotech vous sert-elle au quotidien dans votre travail ?

        Sup’biotech est une école qui forme ses étudiants par des mises en situation. Les outils (5S, méthode de résolutionrésolution de problème, analyse de données...) que l'on utilise quotidiennement en tant qu'ingénieur bioproduction sont enseignés par des professeurs qui sont avant tout des professionnels dans leur domaine et qui nous poussent à partager leur vision. J'ai autant appris dans mon projet de fin d’étude que dans mon stage à utiliser ces outils, même maintenant je me fie encore à ce que j'ai appris en classe et l'utilise dans mon travail.

        Sur quels types de projets un ingénieur en bioproduction peut-il travailler et dans quels secteurs d’activité ?

        Je travaille sur plusieurs projets en parallèle. Les projets sont définis en fonction des priorités de l'usine qui sont : la qualité, la sécurité et les coûts.  Actuellement, je travaille sur la ségrégationségrégation des flux piétons/chariots autoportés, l'augmentation des réclamations client due à des corps étrangers, l'amélioration du process de nettoyage de l'atelier...

        Ces projets se retrouvent dans beaucoup des secteurs liés à la biotechnologie, que ce soit l'agroalimentaire, l'environnement, la pharmaceutique et la cosmétique. Dans ce métier, le point commun à ces secteurs est la capacité à connaître sa ligne de production et pouvoir adapter le flux de matières ou de personnels aux aléas des problèmes quotidiens. 

        Les biotechnologies se développent de plus en plus, dans tous les secteurs d’activités. Quels conseils donneriez-vous à des étudiants sur le point de s’inscrire à la même formation que vous ?

        Il faut être motivé et avoir l'envie de se former en continu car nous travaillons dans un secteur d'activité qui évolue très vite. Il ne faut pas se mettre de barrières et profiter des périodes de stage de Sup'Biotech pour s'ouvrir à tous les domaines. En 5 ans, nous changeons et nous n'avons pas forcément les mêmes envies au début et à la fin.

        La curiosité est une qualité recherchée dans notre cursus. Dernier point, il faut profiter des cinq années que vous allez vivre car Sup'Biotech, c'est surtout une grande famille avec beaucoup d'entraide. 

        Article écrit en partenariat avec Ionis Group.