au sommaire


    Il a réalisé deux missions : Alpha et ProximaProxima. Mais Thomas PesquetThomas Pesquet, comme tout astronauteastronaute européen, a toujours volé à bord d'un vaisseau étranger : le SoyouzSoyouz russe ou le Crew DragonCrew Dragon de SpaceXSpaceX. Aujourd'hui, il appelle à une unité européenne pour que le Vieux continent dispose d'une indépendance spatiale. Il précise que c'est le bon moment aujourd'hui. En effet, l'Agence spatiale européenneAgence spatiale européenne a désormais les yeuxyeux braqués sur la LuneLune en tant que partenaire du programme Artemis de la NasaNasa, et Thomas Pesquet espère pouvoir faire partie du voyage. Il n'est pas le seul, maintenant que la France vient de rejoindre les Accords d'Artemis tandis que l'ESA œuvre à fournir deux modules de la station GatewayGateway.

    Ce sujet prend de l'élanélan aujourd'hui et il est pourtant ancien. Déjà, dès les années 1980, un projet de vaisseau spatial européen était à l'étude : le projet HermèsHermès. Ce vaisseau devait être lancé par la fuséefusée Ariane 5Ariane 5. Aujourd'hui, seule la fusée reste. Thomas Pesquet rejoint ceux qui arguent qu'Ariane 6Ariane 6 pourrait lancer un futur vaisseau spatial européen à condition « de commencer à y travailler maintenant, car les cycles de développement sont longs. On ne souhaite pas que ça arrive d'ici 15-20 ans ». Du temps du projet Hermès, la France et l'Allemagne étaient divisées sur l'intérêt du projet. Mais Thomas Pesquet pense qu'aujourd'hui la guerre en Ukraine a unifié les Européens sur plusieurs sujets, et que c'est le moment de capitaliser sur le vol habité.

    Étude d'une Ariane 6, dans sa version habitée avec à son bord une capsule de transport d'équipage. © Cnes
    Étude d'une Ariane 6, dans sa version habitée avec à son bord une capsule de transport d'équipage. © Cnes

     

     

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités