Des chercheurs français et allemands vont travailler main dans la main pour repousser les limites de l'imagerie médicale par résonance magnétique (IRM).

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    Note : les Bulletins Electroniques (BE) sont un service ADIT et sont accessibles gratuitement sur www.bulletins-electroniques.com

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    Un consortium franco-allemand a été formé autour de SiemensSiemens Medical Solutions AGAG, à Erlangen, et de Guerbet, à Aulnay-sous-BoisBois. Il développera un projet baptisé INUMAC, avec le soutien des deux pays. Cette nouvelle technologie devrait faire progresser les techniques de diagnosticdiagnostic de nombreuses maladies, et profiter en particulier à la recherche sur le cerveaucerveau.

    La première partie du projet consiste à développer un appareil à résonance magnétique extrêmement puissant, situé au NEUROSPINNEUROSPIN, une grande infrastructure de neuro-imagerie cérébrale du Commissariat à l'Energie Atomique (CEA), basée à Saclay en France. L'appareil aura son pendant en Allemagne. Le Centre de recherche Helmholtz de Jülich, en Rhénanie du Nord - Westphalie, accueillera un tomographe innovant pourvu d'un aimant ultra-puissant (9,4 TeslaTesla), combiné à un tomographe par émission de positrons (TEPTEP). Les chercheurs établiront, en outre, de nouveaux procédés pour utiliser la résonance magnétique non seulement sur les IRMIRM déjà en service mais également sur les futurs appareils. Enfin, ils développeront et testeront de nouveaux procédés de contrastecontraste qui permettront de dépister précocement au niveau moléculaire certaines maladies neurologiquesmaladies neurologiques.

    Patient en IRM. Crédits : http://www.cap-senior.com

    Patient en IRM. Crédits : http://www.cap-senior.com

    Engagé sur cinq ans, le projet INUMAC coûtera près de 200 millions d'euros. Il est financé par les gouvernements français et allemand à hauteur de 80 millions d'euros. Le reste sera investi par les partenaires industriels, parmi lesquels Siemens, Bruker BioSpin MRI GmbH et l'université de Fribourg côté allemand, le CEA, Guerbet et l'entreprise Alsthom côté français.

    Par Anne-Claire Geffrier.