Des chercheurs du National Institute of Standards and Technology (NISTNIST) et du National Institutes of Health (NIH) aux Etats-Unis viennent de publier dans Nature le résultat de leur travaux sur des microparticules magnétiques placées dans des appareils à résonance magnétique nucléairerésonance magnétique nucléaire. Pour le moment, ces microparticules n'ont pas été testées par injection dans un corps vivant car elles sont composées de nickelnickel, un métalmétal toxique. A priori, elles devraient pouvoir être fabriquées avec d'autres métaux biocompatibles mais nécessairement ferromagnétiquesferromagnétiques, comme le ferfer. En utilisant les techniques de lithographielithographie bien connues pour la production des puces d'ordinateursordinateurs, il devrait même être possible d'obtenir des nano-aimants aux propriétés taillées sur mesure pour délivrer un signal bien spécifique lorsqu'ils sont placés dans le champ magnétiquechamp magnétique d'un appareil à IRMIRM.
L'idée d'employer des nanoparticules magnétiques en médecine n'est pas nouvelle. Dans le cas présent, il s'agit encore de particules de taille micrométrique constituées de deux disques reliés par trois cylindres. La taille, la forme et l'aimantationaimantation de ces objets peuvent être ajustées à volonté lors du processus de fabrication. Comme les chercheurs l'ont testé, mais pas dans un organisme vivant, ces micro-aimants possèdent selon leurs caractéristiques une fréquencefréquence de résonancerésonance magnétique variable.

Les différents micro-aimants. Crédit : G. Zabow, NIST/NIH
Colorer les tissus pour mieux les identifier
Injectées dans un organisme, ces différentes microparticules magnétiques devraient pouvoir se fixer dans des zones possédant des conditions physiologiques variées. Ainsi, les chercheurs caressent-ils l'espoir d'obtenir des images par IRM plus intenses et plus contrastées. Il serait même peut-être possible d'obtenir des colorations différentes selon les types de tissus et de cellules où certaines microparticules se seraient concentrées, comme des tumeurstumeurs par exemple.
On disposerait ainsi d'un nouvel outil pour établir des diagnosticsdiagnostics médicaux tout en bénéficiant encore de cette technique non invasive qu'est l'IRM. On utilise déjà des agents chimiques injectables pour augmenter le contrastecontraste des images en IRM mais cette nouvelle technique est bien plus flexible. Comme on l'a dit, il semble possible de modifier à volonté et facilement les caractéristiques des microparticules selon les images que l'on veut obtenir. Si les chercheurs ne se trompent pas, on pourrait bientôt disposer bien plus rapidement d'images en IRM, et surtout, elles seraient plus riches en informations et ce, avec une quantité très faible de microparticules injectée.
Reste à faire des études cliniquesétudes cliniques. Si tout se passe bien et si la technique peut être améliorée, il faudra encore vérifier aussi son innocuité pour l'organisme. On commence en effet à se rendre compte de la toxicité possible des nanotubes et des nanoparticulesnanoparticules.
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