Nouveau record pour notre expert Marcio Cabral ! Le géographe devenu photographe a récemment capturé la photographie à la plus haute résolution jamais prise sous l'eau !
Notre expert planète Marcio Cabral est entré une fois de plus dans les registres du Guinness World Records en capturant la meilleure photo panoramique jamais prise sous l'eau, à la résolution record de 826.943.112 pixels. Afin d'accomplir cet exploit, Marcio Cabral a dû apporter plusieurs modifications à son appareil : « Pour battre mon propre record, j'ai fait plusieurs améliorations, comme une superposition d'images plus importante pour améliorer la netteté », nous confie-t-il. « J'ai utilisé un ISO personnalisé, allant de 200 (au zénith) à 800 (au nadir), pour améliorer la gamme dynamique et le bruit dans les zones les plus profondes de l'eau qui sont plus sombres. »
Une photo record (826.943.112 pixels) capturée par notre expert Marcio Cabral au Lagoa Misteriosa. © Marcio Cabral
Plongée à 360° sous les eaux bleutées
Sur la photo panoramique, prise à Lagoa Misteriosa (Brésil) le 31 août 2018, on voit à nos pieds un collègue de plongée de Marcio Cabral, entouré d'une bulle circulaire produite par notre photographe. Les parois rocheuses entre lesquelles se trouvent les plongeurs s'élèvent progressivement et s'ouvrent sur des eaux claires et pures, laissant apparaître la végétation à la surface comme à travers le verre teinté d'un vitrail. Les rayons du soleil apportent une chaleur inattendue dans ce paysage bleuté, capturé dans toute sa gloire pour la postérité.
La Laguna Torre au pied d’un sommet mythique Une vue panoramique sur un coucher de Soleil au-dessus de la Laguna Torre (Patagonie). Ce lac situé dans le parc national Los Glaciares, à quelque 10 kilomètres du village touristique d’El Chaltén, en Argentine, vit de la fonte des glaces. L’endroit est connu des randonneurs qui y viennent pour admirer ce paysage merveilleux. Mais aussi pour goûter au Cerro Torre, un sommet situé à la frontière entre l’Argentine et le Chili et que l’on peut ici, contempler en arrière-plan. Sa particularité : malgré ses seulement 3.102 mètres d’altitude, il est l’un des sommets les plus difficiles à gravir au monde du fait de ses parois verticales et lisses et des conditions climatiques qui règnent dans la région. © Marcio Cabral
La Laguna de Los Tres, à couper le souffle Une vue panoramique de nuit, au clair de lune, de la Laguna de Los Tres (Patagonie) et du mont Fitz Roy. Cet endroit pourrait bien être le plus extraordinaire de tout le parc national Los Glaciares, une aire protégée de près de 550.000 hectares au sud de l’Argentine. Pour l’attendre, pas moins de cinq heures de randonnée seront nécessaires. Mais tout le monde s’accorde à dire que le spectacle vaut largement l’effort. Notez que le mont Fitz Roy — qui culmine à plus de 3.400 mètres — est également connu sous le nom de Cerro Chaltén. C’est ainsi que les Tehuelche, un peuple amérindien vivant dans la région, l’avaient baptisé. © Marcio Cabral
Le lac Pehoé et ses guanacos Sur cette vue au crépuscule, le lac Pehoé avec en arrière plan, le massif del Paine et plus particulièrement le Cerro Paine Grande. Ce massif situé dans le parc national Torres del Paine (Patagonie), au pied de la partie chilienne de la cordillère des Andes, comporte quatre sommets dont le principal culmine à 3.050 mètres d’altitude. Le lac est essentiellement alimenté par un cours d’eau qui serpente au sud du Chili, le Rio Paine. Sur ses rives nord, on rencontre une flore et une faune variées. Et notamment le guanaco, une sorte de lama resté sauvage et qui vit là en petits groupes d’une vingtaine d’individus. © Marcio Cabral
La Laguna de Los Tres au lever du soleil Ici, on retrouve la Laguna de Los Tres (Patagonie) sur fond de mont Fitz Roy, cette fois, à l’heure du lever du soleil sur le parc national Los Glaciares (Argentine). De quoi profiter du spectacle splendide des premiers rayons de l’astre du jour qui donnent à la montagne, une magnifique couleur rouge orangé. Pour les randonneurs qui souhaiteraient admirer le spectacle de leurs propres yeux, sachez que le sentier qui mène ici est classé comme étant de difficulté moyenne à difficile. Un aller-retour de 21 kilomètres pour un dénivelé de près de 800 mètres. Mais de l’avis général, il s’agit là de l’une des plus belles randonnées du monde ! © Marcio Cabral
Le Salto Grande au coucher de soleil Le Salto Grande est la principale chute d’eau du parc national Torres del Paine (Patagonie), au sud du Chili. Elle se trouve sur le Rio Paine, en aval du lac Nordenskjöld et en amont du lac Pehoé. Le lieu est particulièrement prisé des touristes car il est accessible à tous en seulement un quart d’heure de marche. Comme aux abords du lac Pehoé, on peut observer à proximité du Salto Grande, des guanacos, ces lamas sauvages indigènes. Sur ce cliché pris au moment du coucher du soleil, le paysage est magnifié par les incroyables couleurs dont se parent les nuages qui se reflètent dans les eaux. © Marcio Cabral
Trois sommets du parc national Los Glaciares Sur cette vue saisissante, on découvre trois des plus hauts et des plus connus des monts du parc national Los Glaciares (Patagonie, Argentine) : le Cerro Torre avec ses parois à pic est réputé extrêmement délicat à gravir,le mont Fitz Roy, le symbole de la province de Santa Cruz,et l’Aguja Poincenot, comprenez l’aiguille Poincenot. Ce sommet tient son nom de l’alpiniste français qui a perdu la vie durant la toute première ascension du mont Fitz Roy en 1952. C’est dans le rio Fitz Roy que Jacques Poincenot meurt noyé. Et l’aiguille qui porte finalement son nom ne sera gravie pour la première fois que dix années plus tard. © Marcio Cabral
Vue panoramique sphérique sur la Laguna Torre Retour ici du côté de la Laguna Torre, au crépuscule, juste après le coucher du soleil cette fois. Situé au pied du Glaciar Grande, dans le parc national Los Glaciares à quelques kilomètres seulement du village touristique d’El Chaltén (Patagonie, Argentine), ce lac est alimenté par la fonte des glaces. Et la vue panoramique sphérique qui en est proposée ici permet presque de s’imaginer dans ce lieu magique, particulièrement prisé des randonneurs globe-trotteurs. Ils sont en effet nombreux à consentir une journée de marche pour admirer ce magnifique spectacle offert par la nature. © Marcio Cabral
Le lac Nordenskjöld, au pied des montagnes chiliennes Avec un nom de baptême pareil, le lac Nordenskjöld ne fait pas très « couleur locale ». Pourtant, il s’agit bien de l’un des lacs que l’on peut admirer dans le parc national Torres del Paine (Patagonie), au sud du Chili. Mais son nom lui vient du suédois qui l’a découvert au début du XXe siècle. Ce lac aux couleurs étonnantes — et dont la profondeur atteint tout de même les 200 mètres — est situé juste au pied du massif del Paine. Sur ce cliché d’ailleurs, on peut admirer les montagnes qui se reflètent dans ces eaux. Un effet miroir flouté des plus agréables. © Marcio Cabral
Patagonie : l’incroyable lac du désert Dans le parc national Los Glaciares (Patagonie, Argentine) se trouve un lac que l’on appelle le Laguna del Desierto, comprenez, le lac du désert. La vallée qui entoure ce lac n’est accessible depuis le Chili que par le nord. En revanche, elle est libre d’accès depuis l’Argentine. À l’automne — comme c’est le cas sur ce cliché —, le paysage se teinte de belles couleurs allant du rouge au jaune en passant par l'orange. Et l’on peut y admirer de jolis lengas, des arbres typiques de la région, connus en France sous le nom de hêtre blanc. Des arbres capables de résister à une météo locale particulièrement venteuse. © Marcio Cabral
Patagonie : l’étonnant Chorrillo river dans la Fitz Roy Valley Dans le parc national Los Glaciares (Patagonie, Argentine) coule également une rivière pas tout à fait comme les autres, la Chorrillo river. Ce qui la rend si exceptionnelle, c’est qu’elle se brise en des dizaines de chutes toutes plus jolies les unes que les autres. Parmi les plus connues et surtout, les plus accessibles — elle ne se trouve qu’à quatre kilomètres du village d’El Chaltén —, Chorrillo del Salto. Cette chute est la dernière avant que la rivière ne se jette dans De las Vueltas river. Le sentier qui y mène arpente les bois, au pied d’une colline. Et au bout d’un peu plus de 30 minutes de marche seulement, vous pourrez admirer une magnifique cascade de quelque vingt mètres de hauteur. © Marcio Cabral
En Patagonie : le lac Pehoé et ses eaux cristallines Le lac Pehoé est l’un des endroits à la fois les plus accessibles et les plus beaux du parc national Torres del Paine (Patagonie), au sud du Chili. Il doit notamment ses eaux cristallines aux étonnantes couleurs des chutes Salto Grande. Et sur ses rives nord, on peut rencontrer des guanacos, sortes de lamas sauvages. À ne pas manquer ! Ce cliché magnifique est pris depuis le belvédère de l’hôtel Explora Patagonia, l’un des plus luxueux que l’on puisse trouver au sein du parc. Un hôtel littéralement ancré comme un bateau au bord du lac Pehoé pour offrir à ses visiteurs, une vue à couper le souffle. © Marcio Cabral
Des méandres de rivières se jettent dans le lac Viedma En bordure du parc national Los Glaciares (Patagonie, Argentine), les rivières qui se jettent dans le lac Viedma sont nombreuses. Elles sont le lieu de multiples cascades. D’autres fois, comme sur ce cliché, elles serpentent simplement au milieu de la végétation. Ces rivières sont alimentées par les glaciers alentour et notamment par le glacier Vidma — accessible par le port de Bahia Tunel —, le plus grand glacier d’Argentine dont le front se dresse à plusieurs dizaines de mètres de hauteur. Mais qui cache surtout un volcan dont la dernière éruption remonte à 1988. © Marcio Cabral