Aucune précision sur une anomalie détectée n'a été donnée par la JAXA pour expliquer l'annulation de la répétition générale de la sonde Hayabusa, pour sa première tentative de collecte d'échantillons de la surface de l'astéroïde Itokawa. Reste que les techniciens relativisent la gravité de l'incident.

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    Itokawa vu depuis une distance de 4,4 km par la sonde japonaise Hayabusa (Muses-C).

    Itokawa vu depuis une distance de 4,4 km par la sonde japonaise Hayabusa (Muses-C).

    L'annulation de la manœuvre de descente de la sonde HayabusaHayabusa, qui se trouvait à moins de 1 kilomètre au-dessus de la surface de l'astéroïde a également empêché la sonde de larguer le petit robotrobot MinervaMinerva qui devait rebondir contre la surface avant de s'immobiliser.

    Bien que la sonde ait perdu deux roues à réaction de son système de contrôle d'altitude, rien ne laissait présager un problème.

    Toutefois, les techniciens relativisent la gravité de l'incident, en insistant sur le fait que la raison de l'abandon de la procédure d'atterrissage et de largage du robot est avant tout le moment particulièrement critique où l'anomalieanomalie a été détectée, et non sa nature, peut-être minime ou même sans conséquence.

    En effet, en raison de la distance séparant Itokawa de la Terre, une télécommande en temps réel est impossible, ce qui impose l'automatisation de toute la procédure. Or, à moins d'un kilomètre de la surface, Hayabusa était sur le point de basculer en mode automatique lorsqu'un dernier check-up a révélé une anomalie. Ne disposant d'aucun temps de réflexion, les opérateurs au sol ont préféré transmettre l'ordre d'abandon des opérations plutôt que de prendre le risque de laisser poursuivre la manœuvre en mode autonome et sans aucune possibilité de contrôle, cela d'autant plus que l'ensemble de la procédure pourra être reprise ultérieurement.