La navette spatiale Discovery s’est amarrée hier 17 mars comme prévu à la Station Spatiale Internationale, qui se trouvait alors à la verticale de l’Australie.

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    Une vue impressionnante des panneaux solaires repliés dans la soute de Discovery à l’intérieur du bâtiment d’intégration, quelques jours avant le lancement. Le disque argenté visible à mi-hauteur est le joint rotatif sur lequel sont fixés les deux panneaux, dont les boîtiers qui les renferment sont visibles plus haut. Crédit Nasa

    Une vue impressionnante des panneaux solaires repliés dans la soute de Discovery à l’intérieur du bâtiment d’intégration, quelques jours avant le lancement. Le disque argenté visible à mi-hauteur est le joint rotatif sur lequel sont fixés les deux panneaux, dont les boîtiers qui les renferment sont visibles plus haut. Crédit Nasa

    Durant quelques heures, on a craint que les opérations de rendez-vous et de jonction dussent être reportées en raison d'un débris spatial dont l'orbite coïncidait dangereusement avec celle de la station. Mais les manœuvres ont finalement pu avoir lieu sans incident. L'importante mission STS-119 se poursuit donc normalement et devrait donner à l'ISSISS sa configuration pratiquement définitive.

    Lancée dans la nuit de dimanche à lundi, Discovery emmène en effet dans sa soute la quatrième - et dernière - paire de panneaux solaires, grâce à laquelle l'ISS disposera enfin de toute sa puissance électrique. Celle-ci sera surtout nécessaire d'ici deux mois, lorsque l'équipage permanent de la station sera porté de trois à six occupants.

    L'amarrage de la navette a été précédé par un examen complet de son bouclier thermique au moyen d'une caméra à haute résolutionrésolution portée par le bras manipulateur Canadarm, procédure devenue habituelle depuis la désintégration lors de son retour sur Terre de la navette ColumbiaColumbia en février 2003 et la mort de ses sept occupants.