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Un accident vasculaire cérébral (AVC) conduit à l'arrêt du fonctionnement d'une partie du cerveau. Il peut être dû à l'obstruction d'une artère cérébrale ou à une hémorragie.
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Un accident vasculaire cérébral (AVC) conduit à l'arrêt du fonctionnement d'une partie du cerveau. Il peut être dû à l'obstruction d'une artère cérébrale ou à une hémorragie.
Le glutamate est un neurotransmetteur présent dans le cerveau qui joue un rôle dans l'apprentissage et la mémoire. Lors d'un AVC, une lésion a lieu dans le cerveau. Les neurones touchés par la lésion meurent en libérant de grandes quantités de glutamate. La présence de glutamate stimule des récepteurs se trouvant à la surface des neurones : les récepteurs NMDA (N-méthyl D-aspartate). Ceci conduit à des échanges d'ions au niveau des membranes cellulaires ; certains neurones peuvent alors libérer des radicaux libres qui entraînent la mort de nombreux autres neurones qui n'avaient pas été touchés par la lésion. Le processus est alors amplifié : les neurones qui meurent libèrent à leur tour du glutamate et ainsi de suite.
Environ un quart des personnes qui subissent un AVC en décèdent dans le mois suivant l'accident. Parmi les survivants, on considère qu'environ un tiers devient dépendant, un tiers indépendant avec des séquelles, et un tiers retrouve son état général précédent l'accident.
Chez les personnes qui survivent à un AVC, les troubles observés dépendent de la région cérébrale qui a subi la lésion. Les régions du corps commandées par la partie lésée du cerveau sont logiquement affectées dans leur fonctionnement. Souvent, les survivants d'un AVC présentent une paralysie d'un côté du corps (hémiplégie) et des troubles sensitifs (insensibilité d'une partie du corps). Si la région cérébrale impliquée dans le langage est touchée, la personne souffre de troubles du langage. Des pertes de mémoire sont également possibles.