au sommaire


    Très commun en France et plus généralement dans toute l'Europe, le gui est un sous-arbrisseau vivant en parasiteparasite sur les branches d'arbres comme le pommier ou le peuplier. Ses tiges ramifiées portent des feuilles persistantesfeuilles persistantes et coriaces. Ses fleurs qui ont une nuance jaunâtre, sont groupées à l'aisselle des feuilles. La tradition veut que les druides - tous les druides et pas seulement Panoramix... - l'aient utilisé pour ses vertus médicinales. Le baiser sous le gui est devenu un incontournable de la nuit de la Saint-Sylvestre...

    Les feuilles du gui, récoltées à l'automneautomne, sont utilisées en phytothérapie. Rapidement séchées, elles prennent une teinte jaune-vert. Malgré leur saveur amère elles sont utilisées en infusion. Elles entrent également dans la composition de gélules ou d'autres spécialités pharmaceutiques. La toxicité des constituants de la feuille de gui (les viscotoxines et les lectines) est avérée. Ses baies, elles aussi, renferment des principes actifs qui ne sont pas sans danger. Le gui est donc une plante à ne pas utiliser sans avis médical.

    Le gui pour faire baisser la tension artérielletension artérielle...

    Ses propriétés hypotensives lui permettraient de faire baisser la tension artérielle et de réguler le rythme cardiaque. AnxiolytiqueAnxiolytique et hypnotiquehypnotique à faible dose, il soulagerait les angoisses, les maux de tête et favoriserait la concentration.

    Source : Phytothérapie, la santé par les plantes, Vidal Éditeur

    Phytothérapie

    Note. La phytothérapie est utilisée en médecine traditionnelle depuis des siècles. Son efficacité et son innocuité restent toujours discutées. Et pour cause, comme l’explique l’Organisation mondiale de la Santé dans un rapport de 1998, « un nombre relativement petit d'espèces de plantes ont été étudiées pour d’éventuelles applications médicales ». Cet article s’inscrit naturellement dans cette démarche. Ajoutons que compte tenu des risques éventuels d’effets indésirables, d’interactions médicamenteuses voire de toxicité de certaines plantes, informez toujours votre médecin, si vous recourez régulièrement à la phytothérapie.

    Bibliographie :

    • Guide des plantes qui soignent, édition Vidal, 2010.
    • L'Encyclopédie des plantes médicinales, édition Larousse, 2001 et 2017.
    • Les plantes médicinales, Institut européen des substances végétales, mars 2015. 
    • Ma bible des huiles essentielles, Danièle Festy, éditions Leduc.s, 2017.
    • Les huiles essentielles chémotypées, Dominique Baudoux et M.L. Breda, édition JMO.