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Parmi les vertébrésvertébrés, les seules espècesespèces recensées jusque là comme recourant aux ultrasonsultrasons pour communiquer ou se repérer dans l'espace (par écholocationécholocation) étaient des mammifèresmammifères : chauve-sourischauve-souris, cétacés et certains rongeursrongeurs. Les ultrasons ont une fréquence supérieure à 20 kHz, alors que les amphibiensamphibiens, les reptilesreptiles et la plupart des oiseaux sont incapables d'émettre et de percevoir des sons supérieurs à 12 kHz.
Des grenouilles mâles de cette espèce ont répondu à des sons allant jusqu'à 34 kHz, indiquent les chercheurs, Albert FENG (de l'Université de l'Illinois), Peter NARINS (de l'Université de Californie) et SHEN Junxian (Académie des Sciences de Chine, Pékin). Ces mâles, exposés au bruit à basses fréquences émis par les sources de Huangshan, utilisent les hautes fréquences pour signaler leur présence aux autres mâles, ont établi les scientifiques.
Une autre espèce d'amphibien vivant dans la même zone, Odorrana livida, est capable de percevoir jusqu'à 22 kHz mais il reste à établir si les ultrasons lui servent également à communiquer.
Les mâles Amolops tormotus comme les grenouilles de la deuxième espèce ont un tympan particulièrement fin, de l'ordre de quelques millièmes de millimètre. Mais les oreilles des premiers présentent d'autres caractéristiques "extrêmement inhabituelles", dont un tympan concaveconcave, un canal auditif complexe et des osselets internes très légers, donc très sensibles.