Escherichia Coli, une bactérie bien connue des laboratoires, s'apprête à faire ses classes dans l'Armée américaine.

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    John Frost, de l'Université d'Etat du Michigan, et ses collègues ont réussi à modifier son génome et celui d'une de ses semblables, Pseudomonas Fragi, pour qu'elles produisent du butanetriol à partir de différents sucres.

    Ces travaux, financés par l'Office of Naval Research, ont fait l'objet d'une publication dans le Journal of the American Chemical Society.

    Si les militaires s'intéressent particulièrement à cette nouvelle voie de synthèse, c'est que le butanetriol est un composé entrant dans la fabrication des carburants pour missilesmissiles dont la production reste relativement chère.

    Car tandis que l'obtention industrielle du butanetriol réclame des conditions de températures et de pressionspressions élevées, aucun environnement spécifique n'est nécessaire aux bactéries.
    D'autres secteurs, notamment pharmaceutique, pourraient trouver leur intérêt dans ces résultats de recherche ; le butanetriol est aussi un précurseur de deux moléculesmolécules anti-cholestérolcholestérol.