Les attaques cardiaques et cérébrales restent la cause numéro un de la mortalité aux Etats-Unis. En revanche, le profil des personnes qu'elles frappent s'est radicalement modifié depuis une trentaine d'années.

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    Crédits : INSERMSCHEMA DU COEUR ET DE SA VASCULARISATION

    Crédits : INSERMSCHEMA DU COEUR ET DE SA VASCULARISATION

    Le patient typique n'est plus du tout un homme d'une cinquantaine d'années qui décède suite à une attaque cardiaque. Aujourd'hui, une victime peut être un homme ou une femme, âgé de 70 à 85 ans, qui le plus souvent survivra à l'attaque.

    Ce résultat positif entraîne cependant de nouveaux problèmes pour la gestion des maladies chroniques et du grand âge qui sont dûs à une convergence complexe de facteurs.
    Ainsi la réduction considérable du tabagisme ne joue presque aucun rôle dans les statistiques des maladies cardio-vasculaires, les fumeurs décédant dans l'ensemble de cancers du poumon avant de pouvoir développer des anomalies cardiaques.

    Par contre, la maîtrise de l'hypertensionhypertension grâce à des traitements médicamenteux concerne environ 70% des personnes qui en souffrent, et l'utilisation des statins sous forme de cachets pour réduire les taux de mauvais cholestérol a augmenté de façon massive.

    Les interventions chirurgicales utilisant les techniques d'angioplastie, d'implantation de stentsstents et de défibrillateursdéfibrillateurs ont transformé la vie des personnes souffrant d'affections cardiaques.

    Les chercheurs soulignent que même l'augmentation de l'obésitéobésité n'infléchira pas beaucoup l'occurrence des maladies cardio-vasculaires, la surveillance médicale de l'hypertension, du cholestérol et du diabètediabète ayant augmenté proportionnellement.