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De précédents travaux avaient établi un lien entre athérosclérose et la présence de la bactérie Chlamydia pneumoniae au niveau des artères, suggérant la possibilité de réduire les risques d'infarctus par administration d'antibiotiques.
Dans la première étude menée par Thomas Grayston, de l'Université de Washington, 4012 patients ont reçu pendant un an soit une dose hebdomadaire de 600 mg d'azithromycine, soit un placeboplacebo. Au bout de quatre années, les chercheurs n'ont pu établir aucun bénéfice lié à la moléculemolécule.
Dans la seconde étude, Christopher Cannon, du Brigham and Women's Hospital de Boston, et ses collègues ont suivi 4162 malades hospitalisés pour un syndromesyndrome coronaire aigu. La moitié s'est vue administrer un médicament encore plus fort, la gatifloxacine, dix jours par mois pendant deux ans, et l'autre moitié un placebo. Là encore, aucun différence significative entre les deux groupes n'a été relevée.
Ces résultats semblent mettre un point final à l'espoir de prévenir les risques coronariens grâce aux antibiotiques mais il reste encore à faire toute la lumièrelumière sur le rôle de C. pneumoniae (qui infecte près de la 50% des gens à un moment ou à un autre de leur vie). Les deux recherches ont été en partie financées par de grands laboratoires (PfizerPfizer, Bristol-Myers Squibb et Sankyo) et des fabricants d'antibiotiques.