Le calendrier vaccinal 2011 s’adapte à l’épidémie de rougeole qui frappe la Franc, en recommandant l’administration de deux doses vaccinales aux jeunes adultes nés après 1980.


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    Deux doses vaccinales contre la rougeole sont désormais recommandées. © Phovoir

    Deux doses vaccinales contre la rougeole sont désormais recommandées. © Phovoir

    Si le calendrier vaccinal 2011 comporte peu d'innovations, le Haut conseil de la santé publique (HCSP) s'inquiète à nouveau de l'épidémie de rougeole qui frappe la France depuis 2008. Pour la seule année 2010, plus de 5.000 cas ont été recensés. « Un cinquième décès vient d'être observé, précise le HCSP. Les personnes de plus de 20 ans représentent 38 % des cas déclarés mais, parallèlement, le pourcentage des nourrissons de moins d'un an augmente, avec 8 % des cas ». Ces tranches d'âge sont aussi celles où la maladie est la plus grave avec plus d'un tiers des personnes hospitalisées. 

    Sans surprise, la quasi-totalité (96 %) des cas n'est pas vaccinée ou n'a reçu qu'une seule dose (12 %). C'est pourquoi deux doses vaccinales sont désormais recommandées pour les personnes nées après 1980. Une recommandation qui, si elle est appliquée, devrait éviter des centaines de cas de rougeole, selon le rapport du Bulletin épidémiologique hebdomadaire.

    Attention au vaccin contre la fièvre jaune

    « En raison des épidémies de rougeole actuellement observées dans les crèches, la recommandation vaccinale des professionnels de santé est étendue au professionnels de la petite enfance, indique le HCSP. Faute d'une réelle volonté de mettre en place les mesures de rattrapage, notamment autour des cas, l'épidémie se poursuivra. »

    Par ailleurs, le HCSP recommande aux mères allaitantes de ne pas se faire vacciner contre la fièvre jaune. Cet avis fait suite à la survenue de deux cas d'encéphaliteencéphalite liés au virusvirus vaccinal de la fièvre jaune transmis par une mère vaccinée à son enfant durant l'allaitementallaitement. Enfin suite à de nouvelles données complémentaires, les deux vaccinsvaccins contre les infections à papillomavirus « sont désormais considérés comme équivalents ».