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« La prévalence de l'hypertension artérielle était de 30,6 % », a indiqué l'autorité sanitaire, en présentant une enquête menée entre 2014 et 2016 auprès de 2.169 Français de 18 à 74 ans. La fréquence de l'hypertension est « plus élevée chez les hommes que chez les femmes (36,5 % contre 25,2 %)) », et elle augmente avec l'âge, a ajouté Santé publique France. Cette maladie chronique reste mal détectée puisque « seule une personne sur deux avait connaissance de son hypertension », et moins d'une sur deux (47,3 %) prenait des médicaments.
L'hypertension artérielle est « directement liée à 13 % des décès annuels dans le monde », selon la Société française de cardiologie, qui la qualifie de « véritable maladie chronique » qui doit « être prise très au sérieux ». Celle-ci recommande de se faire prendre la tension par un médecin « au moins une fois par an à partir de 40 ans ». Si la pression artérielle systolique est supérieure ou égale à 140, ou la pression artériellepression artérielle diastolique à 90, il y a hypertension.
Dépistage, prévention et traitements à améliorer
En comparant les données de 2014-2016 avec d'autres recueillies dix ans plus tôt, Santé publique France a constaté que l'hypertension n'était pas mieux détectée ni soignée. « Aucune amélioration du dépistage et de la prise en charge de l'hypertension n'a pu être mise en évidence. Chez les femmes, la prise en charge thérapeutique s'est même dégradée sur la période », a déploré l'autorité sanitaire. « Il est primordial de poursuivre les efforts de préventionprévention en matièrematière d'activité physiquephysique et de nutrition, principaux déterminants de l'hypertension », a-t-elle ajouté.
Le tabagisme, une alimentation déséquilibrée, une vie sédentaire, le surpoids et le stress sont des facteurs de risquefacteurs de risque d'hypertension, qui peut ainsi être due à de multiples facteurs. Parmi ces derniers, on trouve l'hérédité, certaines maladies, certains déséquilibres hormonaux, ou encore la prise de certains traitements.