Les maladies dites neurodégénératives (comme Alzheimer, Charcot ou Parkinson) - qui touchent généralement les individus de plus de 50 ans - sont toutes associées au déclin d'un certain type de cellules neuronales.

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    Dans leurs recherches, le prof. Ann Kato et son équipe se sont principalement intéressés au cas de la ScléroseSclérose Latérale Amyotropique (SLASLA) ou maladie de Charcot, une paralysie progressive induite par la destruction des neurones moteursneurones moteurs, situés au niveau de la moelle épinière et du cerveau. Ces derniers étant responsables des mouvementsmouvements des membres supérieurs et inférieurs, leur anéantissement provoque une atrophie musculaire qui débouche sur une paralysie mortelle.

    Depuis plus de trois ans, l'objectif des expériences du prof. Kato consiste à essayer de comprendre pourquoi ces neurones meurent et à étudier conjointement les voies intracellulaires et moléculaires qui peuvent empêcher leur dégénérescence. C'est en cherchant à prolonger la survie de ces cellules neuronales que le prof. Kato vient de découvrir, pratiquement par accident, que la présence de protéinesprotéines de la famille IAP (Inhibitors of Apoptosis Protein) - une nouvelle famille de protéines se trouvant dans les cellules neuronales - permet d'empêcher la mort des neurones moteurs.

    Les résultats de ces travaux laissent d'ailleurs penser que c'est en augmentant la quantité des protéines IAP dans les neurones moteurs qu'on peut empêcher leur dégénérescence. Cette découverte débouche sur des perspectives prometteuses puisque le prof. Kato et son équipe cherchent maintenant à mettre au point de nouvelles approches thérapeutiques. En effet, voulant éviter la complexité d'une stratégie de type thérapie géniquethérapie génique, les chercheurs travaillent également sur les moyens de développer des droguesdrogues ou des substances qui pourraient agir sur ces neurones de la même manière que les protéines IAP.

    Il est dès lors à souhaiter que cette découverte encouragera et accélérera la recherche clinique et génétiquegénétique sur cette maladie et l'ensemble ses conjointes neurodégénératives comme AlzheimerAlzheimer ou ParkinsonParkinson. Un espoir supplémentaire dans la quête de remèdes efficaces.