Les inondations résultent de précipitations anormalement abondantes, entraînant la crue des cours d'eau ou la remontée des nappes phréatiques saturées. Ce peut être aussi la conjonction entre une tempête et un niveau de la mer exceptionnellement élevé (fort coefficient de marée). Ainsi, la tempête Xynthia affecta particulièrement la Vendée le 28 février 2010 et fit 53 morts et plus de 6.000 sinistrés. La qualité et l'état du sol et du sous-sol jouent un rôle important.
Fleuves à risques d'inondation dans le monde
Certains grands fleuves, associés à un bassin versant étendu, présentent des risques importants :
- Pô (Italie) ;
- Mississippi - Missouri (États-Unis) ;
- Yang-Tsé-Kiang (= fleuve bleu, Chine, 1.000.000 de morts en 1931) ;
- Huang-ho (= fleuve jaune, Chine, 3.700.000 de morts en 1931 et 2.000.000 en 1969) ;
- Gange (Bengladesh) ;
- Indus (Pakistan, plus de 1.700 victimes et 21 millions de sinistrés au cours de l'été 2010).
Les inondations en France
Ce type de risque, répandu en France métropolitaine mais avec une intensité moindre, concerne 10 % du territoire, soit une commune sur trois, car notre pays possède 280.000 km de cours d'eau et de côtes.
La Seine entre régulièrement en crue, tous les dix ans en moyenne, avec une crue centennale exceptionnelle, la dernière en janvier 1910 (la Seine avait atteint 8,62 m à Paris, à comparer à la côte normale de 0,82 m !).
Les crues et les inondations associées ont lieu en général en hiver (entre le 15 novembre et le 15 mars), une période de précipitations abondantes sur un sol gelé ou saturé d'humidité. Des inondations ont assez souvent lieu aussi dans le Sud de la France (Gard, 8-9 septembre 2002, 21 morts, 11 disparus).
La dernière crue bicentennale de l'Isère a eu lieu le 2 novembre 1859 et a fait six morts (le niveau de la rivière était monté de 5 mètres).