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L'expression « îlot de chaleurchaleur urbain » (ICU) a fait son apparition vers le milieu du XXe siècle. Elle fait référence à un phénomène d'élévation de température localisée en milieu urbain par rapport aux zones rurales voisines. Ces îlots thermiques sont des microclimats artificiels provoqués par les activités humaines (centrales énergétiques, échangeurs de chaleur...)) et l'urbanisme (surfaces sombres qui absorbent la chaleur, comme le goudron).
Un temps considéré comme marginal, voire bénéfique dans les villes faisant face à des hivers rigoureux, dans un contexte de réchauffement climatique, le phénomène d'îlot de chaleur urbain et ses répercussions sanitaires potentielles sont aujourd'hui pris plus au sérieux, car ils peuvent aggraver les épisodes de canicule et affecter la biodiversité en repoussant certaines espèces et en attirant d'autres, plus thermophiles.
Différents types d’îlots de chaleur urbains
Les îlots de chaleur portent, pour certains, sur des températures mesurées au niveau du sol et, pour d'autres, sur des températures observées dans l'airair. Les premiers sont plus intenses en journée, à l'heure où le sol urbain s'échauffe sous l'effet des rayons solaires. Les seconds sont plus intenses de nuit, au moment où les matériaux de constructionconstruction et autres revêtements de solsrevêtements de sols renvoient la chaleur emmagasinée. Ces îlots-là peuvent s'observer jusqu'à deux kilomètres de hauteur.
Les îlots de chaleur sont par ailleurs plus intenses en centre-ville que dans les banlieues. Les parcs et espaces verts quant à eux, constituent des zones de fraîcheur.