Combiner carrière professionnelle et engagement climatique n'est pas indissociable. Au contraire ! Le changement climatique se faisant de plus en plus ressentir, les discours et les sonnettes d’alarme des scientifiques, une prise de conscience généralisée…, tous ces ingrédients ont eu pour effet de « booster » les initiatives professionnelles pour préserver l’environnement et la biodiversité.


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    Le développement durable bénéficie d’un attrait grandissant. De nombreux centres de formation ont d’ailleurs adapté leur programme pour implémenter les questions environnementales et former ceux qui souhaitent valoriser leur projet professionnel tout en œuvrant activement pour demain.

    Qu’entend-on par « développement durable » ?

    Même s’il est au cœur des discours militants et de la communauté scientifique, le développement durable n’est pas toujours facile à définir. En quelques mots, il s’agit des solutions qui peuvent être mises en place pour permettre à la société d'améliorer ou de préserver l’environnement, les ressources naturelles ou encore pour limiter notre impact sur le réchauffement climatique.

    Plusieurs raisons peuvent amener les jeunes ou des personnes en reconversion professionnelle à se diriger vers ces métiers nouveaux et prometteurs :

    • un attachement profond envers les enjeux écologiques de la décennie et l’envie de participer activement au changement ;
    • les contributions sont multiples et les possibilités presque infinies : il y a énormément de choses à faire et à imaginer pour atteindre les objectifs de neutralité ;
    • c’est un domaine en pleine expansion où de nombreux postes cherchent preneurs et où les recrutements sont ouverts.

    En 2021 déjà, 17 % des intentions d’embauche sur le marché du travail étaient liées à l’économie verte et durable comme le rapporte le ministère de la Transition écologique dans un communiqué publié en mars 2022. Toutefois, il semblerait que le secteur de la construction ait du mal à recruter, notamment à cause de décalage de compétences qui se doivent d’être plus spécifiques… Plus globalement, le bâtiment subit une transition écologique plus lente que d’autres domaines bien qu’il représente à lui seul 44 % l’énergie consommée sur le territoire français.

    Travailler dans le domaine du développement durable ouvre les portes de multiples secteurs d'activité. © Hasan Zahra, Pexels
    Travailler dans le domaine du développement durable ouvre les portes de multiples secteurs d'activité. © Hasan Zahra, Pexels

    Quels sont les métiers verts ?

    Le secteur du développement durable est très vaste et les professions ou niveaux de qualification sont tout autant variés. À l’intérieur de ces domaines d’activité, une arborescence de métiers et d’expertises permettent d'imaginer des initiatives éco-responsables pour une meilleure protection de la Planète.

    • La pollution et la valorisation des déchets : biochimiste (Bac +5), ingénieur(e) analyste de l’air (Bac +5 minimum), technicien(ne) en dépollution (de CAP à Bac +3) ;
    • La gestion de l’eau : agent en station d’épuration (concours de catégorie C ), océanologue (diplôme d’ingénieur), chef de projet environnement en entreprise ;
    • Le commerce équitable : consultant en développement durable auprès des industries, chef de produit, acheteur et négoce, marketing éthique ;
    • Les énergies renouvelables : ingénieur ou chef de projet, technicien(ne) thermicien (de BTS à Bac +3), économe de flux (de Bac +2 à diplôme d’ingénieur).

    Ce ne sont que quelques exemples. Toutefois, il est important de suivre une formation en développement durable pour obtenir une vue d’ensemble de tout l’écosystème, comprendre les enjeux sociaux et mieux saisir le rôle stratégique du digital. À terme, et selon la spécialité choisie, vous pourriez être amené à travailler auprès des particuliers, à sensibiliser les entreprises ou à faire partie d’une institution qui travaille pour l’environnement.