au sommaire


    L'île de Bornéo, la 4e plus grande île de la planète, est un paradis pour la biodiversité et le foyer de plusieurs espècesespèces de félins sauvages, dont une pour laquelle les scientifiques ne savent presque rien : le chat bai (Pardofelis badia ou Catopuma badia). Ce chat haut sur pattes, au pelage roux ou gris, aux yeuxyeux jaunes et à la longue queue parcourt les forêts tropicales de l'île indonésienne pour chasser des petits mammifèresmammifères. C'est à peu près tout ce que l'on sait sur le chat bai, et encore, ce sont des suppositions. 

    Alfred Russel Wallace est le premier à rencontrer le chat bai à Bornéo en 1855. Le British Museum conserve le spécimen en question empaillé dans ses collections, mais il est en mauvais état et ne permet pas d'en savoir plus sur le mystérieux félin. C'est seulement en 1992 que les scientifiques réalisent le premier cliché d'un chat bai captif et en 1998, il est observé dans son environnement naturel. Depuis, il apparaît seulement sur une trentaine de photos prises par des pièges photographiques et une poignée de secondes sur une vidéo. Ces apparitions sont plus rares que celles du monstre du Loch Ness ou des ovnis ! Mais les photos ne permettent pas de comprendre le mode de vie et de reproduction du chat bai. L'espèce est protégée, considérée « en danger » par l'UICNUICN à cause de la déforestation et le braconnage. Sa rareté en fait une cible de choix pour le trafic d'animaux sauvages.

     

    Logo WhatsApp

    Suivez Futura sur WhatsApp et Google Actualités
    pour ne rien rater de l’actualité sciences & tech !

    Logo Google Actualités