Il ne fait pas beau au pôle Nord et l’avion qui doit y emmener Alan Le Tressoler et Julien Cabon n’a toujours pas pu décoller. Une équipe est actuellement en train de préparer une piste. Le programme scientifique des deux explorateurs sera raccourci en durée… mais pas en volume.

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    Dernière image de l'expédition Pôle Nord 2012. Julien Cabon (à droite) et Alan Le Tressoler, le 2 avril, attendent au Spitzberg leur départ vers le pôle Nord géographique. © Pôle Nord 2012

    Dernière image de l'expédition Pôle Nord 2012. Julien Cabon (à droite) et Alan Le Tressoler, le 2 avril, attendent au Spitzberg leur départ vers le pôle Nord géographique. © Pôle Nord 2012

    « Les conditions au pôle Nord sont, cette année, particulièrement difficiles. L'équipe logistique de la base dérivante russe Barnéo travaille 24 heures sur 24 pour tenter de réaliser une aire d'atterrissage sur la banquise. Aux dernières nouvelles, la piste serait enfin prête. » Les derniers messages d'Alan Le Tressoler et Julien Cabon, de l'expédition Pôle Nord 2012, parlent d'attente : « Insoutenable attente. L'océan glacial Arctique joue avec nos nerfsnerfs » confient les deux hommes sur TwitterTwitter.

    Aujourd'hui devrait être réalisé un « premier vol technique pour tester la solidité de la banquise ». Le décollage de l'équipe pourrait avoir lieu ce soir ou demain à l'aubeaube. La duréedurée de l'expédition est limitée par la fontefonte de la banquise, qui deviendra trop fine dans environ trois semaines. Alors il faudra travailler plus...

    « Notre programme scientifique n'est pour l'instant pas mis en péril par ce retard. Mais chaque jour qui passe augmente notre charge de travail quotidienne. Notre programme très chargé de récolte des données va encore devoir s'intensifier, ce qui ne nous facilitera pas la tâche. Priorité à la science. À ce jour, seule une possible limitation de nos déplacements pour garantir le programme scientifique, finalité de la mission, est envisagée. Nous restons confiants quant à la suite des événements et à ce que l'océan glacial arctique décidera de nous. »